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L’INCIDENT a eu lieu à la sortie de la grande prière de vendredi à la mosquée Al Fath de Besançon, dans le quartier de Planoise.
Comme tous les vendredis depuis le renforcement des mesures de Vigipirate, des militaires sont postés depuis le matin. Des policiers les rejoignent vers 13 h 30. A la sortie de la grande prière, les policiers remarquent une femme portant le niqab, ils vont à ses devants et lui demandent d’ôter son voile, la loi française interdisant d’avoir le visage dissimilé dans les lieux publics et sur la voie publique.
La femme refuse d’obtempérer. À trois reprises. Les forces de l’ordre lui demandent alors de fournir ses papiers d’identité. Elle ne les a pas sur elle. Les policiers décident donc de l’emmener au commissariat.
Mais les deux frères de la femme ne sont pas d’accord et essaient de s’opposer. Un coup-de-poing est même donné le rétroviseur du véhicule de police. L’incident sera vite clos, cependant : au commissariat, la femme accepte de montrer son visage, ses papiers sont amenés l’un des deux frères qui s’excuse d’ailleurs pour ces tensions. En outre, encouragé par ses proches, le second frère, auteur du coup-de-poing sur la voiture, se présentera également un peu plus tard devant les forces de l’ordre pour faire amende honorable.
Cet incident a été pris au sérieux par l’imam et le président de la mosquée. Il se sont réunis dans la foulée de la grande prière.

« Nous sommes fermes sur un point : la loi française est au-dessus de tout », explique l’imam, Ahmed Bensassi. « Et cela, cela fait des années qu’on le dit. Nous abordons cette question avant chaque prière, pendant les prières aussi. Les musulmans qui fréquentent la mosquée sont sensibilisés. Et nous le ferons plus encore s’il le faut. » (…)

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