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[long article – quelques extraits]

Les sénateurs Esther Benbassa (EELV) et Jean-René Lecerf (UMP) ont récemment présenté un rapport intitulé “La lutte contre les discriminations : de l’incantation à l’action”. [relire ici]

Analyse de Malika Sorel, ancienne membre du Haut conseil à l’intégration.

“Ce rapport indique très clairement son orientation et son parti pris. Il pose d’emblée que « les préjugés et les stéréotypes, ancrés dans nos mentalités, fabriquent les discriminations, et sont à la fois nombreux et prégnants ».

[Concernant les discriminations], le rapport laisse  entendre qu’il n’en sait, au final, pas grand-chose, mais qu’il subodore qu’elles existent, et qu’elles seraient nombreuses.

C’est dire la précision des éléments de réflexion sur lesquels le rapport s’est fondé pour demander des statistiques !

Il y a des passages de ce rapport où il est question de faire prendre conscience, à ceux qui n’en auraient pas conscience, qu’ils seraient discriminés ou qu’ils sont de potentielles victimes des Français de souche culturelle européenne.

De nouveau, j’engage les lecteurs à aller lire ce rapport sénatorial pour bien cerner de quoi il s’agit. Je l’ai écrit depuis mes premières publications : le fait de répéter sans cesse aux enfants issus de l’immigration extra-européenne qu’ils seraient potentiellement les victimes des Français de souche culturelle européenne est particulièrement grave.

Cela concourt à instiller dans leur cœur la haine anti-France et anti-Français. Cette approche, qui s’est diffusée au sein de notre société depuis des années, a largement participé à faire détester la France à une partie d’entre eux et à les dresser contre elle.

Le rapport sénatorial dit lui-même que les plaintes sont peu nombreuses, et c’est au demeurant pour cela qu’il propose d’importer les actions de groupes d’individus, ou class actions, pour encourager les gens à porter plainte : « Une telle action pourrait faire tomber les barrières psychologiques : l’union fait la force ! »

Quelle est la signification mais aussi la portée, ici, du terme d’« union » ? Union entre qui ? C’est un comble que des membres d’une assemblée d’élus en viennent à vouloir instituer le communautarisme.

(…)

Il y a, de plus en plus, et pas seulement dans ce rapport, une remise en cause des fondements de la société française.

L’objectif visé est l’instauration officielle, à terme, de la discrimination positive. Si telle n’est pas l’intention des rédacteurs du rapport, d’autres s’en chargeront car, dans les faits, c’est l’étape naturelle qui vient à la suite de ce rapport.

Mon premier ouvrage abordait les effets pervers de cette politique qui se transforme en discrimination négative pour tous ceux qui ne sont pas de l’ethnie ou de la race privilégiées par cette politique de discrimination positive.

Lire l’article intégral : Marianne

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