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Un Châtelleraudais a été condamné pour trafic de stups. Ses clients l’accusent de les avoir appâtés lors de soirée cocaïne.

Elle a eu très peur. Quand elle vient porter plainte pour des violences en mai dernier au commissariat de Châtellerault, Séverine, raconte des soirées un peu particulières : des soirées cocaïne organisée par son dealer au domicile d’un copain.

« Il y avait plein de tox », raconte-t-elle. « Une dizaine peut-être. Farid apportait une poche de cocaïne et la posait la table. Il disait qu’on pouvait taper dedans. Pour moi c’était un service gratuit, c’était lui qui régalait. Il y en avait peut-être dix grammes sur la table.
Une semaine après, j’ai commencé à recevoir des messages sur mon téléphone portable. Il me demandait de l’argent. Il fournissait la poudre gracieusement au début. Pour accrocher le client. Et après, il relance. Il envoie des SMS en début de mois, quand le RSA tombe. »
Cette histoire, un autre consommateur la raconte. Il a consommé jusqu’à cinq grammes par jour. « Il joue de notre fragilité. Il me disait tu paieras plus tard. Il appâtait. C’est facile de jouer de notre fragilité ! »

(…) La Nouvelle République

(Merci à La France rance)

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