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1933. 6000 prisonniers ont été déportés sur l’île de Nazino sous le commandement de Staline. Ces déportés ont subi la torture et n’avaient ni vivres, ni eau, ils ont donc très vite dû apprendre à survivre dans un environnement qu’ils ne connaissaient pas. Aujourd’hui, cette île est appelée ‘l’île aux cannibales’. Pourquoi ? Et bien parce que les déportés ont été forcés de s’entre-tuer pour se nourrir du cadavre de l’autre, ils n’avaient d’autres choix.

Comment en est-on arrivé là ?

Les Soviétiques étaient en train de mettre en place le Socialisme et un million de vies n’était rien par rapport à cet objectif. Un million d’éléments déclassés, petits voleurs, bandits de petite envergure, fugitifs, nuisibles, tout y passait. Staline comptait ainsi coloniser des territoires tout en utilisant le travail forcé.

Un premier ensemble de déportés était donc constitué de détenus arrêtés et condamnés au cours des mois précédents, à des peines variant de un à cinq ans de camps. Il s’agissait de petits délinquants, pour la plupart récidivistes d’ailleurs. Le second groupe était constitué d’individus qui n’avaient simplement pas de passeports.

Quoi qu’il en soit, tous ont été arrachés à leur famille, pour de bonnes, ou de biens mauvaises raisons.

Dès leur arrivée, les déportés n’avaient reçu qu’un peu de pain ainsi que du poisson salé, rien de plus, alors autant dire que le régime promettait d’être sévère. Quelques déportés manquaient déjà à l’appel puisque les gardes avaient tiré sur ceux qui avaient tenté de s’enfuir. La situation était déjà tendue.

L’île n’était qu’une étendue de marécages et de bosquets, pas moyen de s’y échapper et même si tout avait été préparé à la hâte, le piège allait assurément se refermer sur chaque détenu présent, surtout avec seulement dix jours de nourriture, que peu de vêtements chauds et aucun abri. Il était donc évident que la plupart ne survivraient pas, qui pouvait tenir dans des conditions pareilles ?

Très vite, les gens mourraient en masse, d’autant plus que les rares poignées de farines distribuées était mangée à la hâte, ce qui provoquait souvent des étouffements. Les cadavres se sont vite transformés en source financière, puisque leurs dents en or leur ont été ôtées. C’était un véritable trafic organisé par des bandes de gardes sans aucun scrupule devant le danger et la mort des déportés. À n’en pas douter, ils profitaient de leur pouvoir pour anéantir physiquement et psychologiquement leurs égaux.

Certains détenus ont bien essayé de s’enfuit en construisant des radeaux de fortune, mais la plupart ont laissé la vie dans la rivière meurtrière. Petit à petit, les survivants, qui n’avaient bien évidemment plus rien à manger, ont dû se résoudre à manger les cadavres de leurs anciens co-détenus. Les vivants attendaient même à côté des mourants, espérant qu’ils lâcheraient vite leur dernier souffle, pour pouvoir ce rassasier. Plus rien ne leur faisait peur, ni même les maladies, seule la survie comptait.

Dans les premiers temps, ni les gardes, ni même les commandants n’ont réagi, ils n’ont pris aucune mesures contre ce cannibalisme, alors qu’il se passait des choses terribles sur cette île. De plus, attendre que les victimes meurent ne leur suffisait plus, les déportés ont donc commencé à attaquer des gens et à les tuer pour leur viande. Les déportés ont été traités de manière inhumaines et il semble bien qu’ils n’aient pas eu d’autres choix que de s’y accoutumer, c’était cela, ou une mort lente et cruelle. La ‘faim’ justifie souvent les moyens n’est-ce pas ? Finalement, comment pourrait-on leur en vouloir ?

Plus tard, chaque commandants, soldats, gardiens furent sévèrement punis, ils n’auraient jamais dû laisser cette situation dégénérer jusqu’à une telle extrémité, jusqu’à une telle tragédie humaine. Bref, l’homme est encore une fois, allé très loin dans l’inhumain et la maltraitance.

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