Après les incidents avec l’Action française, rassemblement républicain place de la mairie et appel à la dissolution des “groupes fascistes”
Un sursaut à l’intrusion le 23 octobre dernier, en pleine soirée des jeunes communistes sur la résistance kurde à Kobané, d’un groupe de militants, désignés comme appartenant à l’Action française. Une agression “aux cris d’à bas la République”, rappelait Léo Purguette qui interpellait, hier soir, solennellement les autorités pour demander “la dissolution de l’Action française et de tous les groupes fascistes qui salissent le débat démocratique”.
Au gré des différentes prises de paroles, chacun y est allé de son analyse sur le contexte de crise économique, sociale et politique qui offre un terreau de choix à l’extrême droite et au populisme, dénonçant les différentes stratégies selon les mouvements et clouant au pilori la politique libérale menée par le gouvernement de Manuel Valls.
Avec des mots choisis qui ont plus de quarante ans – “Prolétaire de tous les pays, unissez-vous” face aux “classes possédantes” – et surtout un appel à combattre sur le terrain des idées l’extrême droite dans un rassemblement de “progressistes et de républicains”. Qui fait se tutoyer La Marseillaise et l’Internationale.
