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Huit lecteurs et lectrices originaires du Var et des Alpes-Maritimes ont interrogé l’ex-chef de l’Etat sur son retour en politique, la situation économique de la France, l’emploi, l’entreprise, la famille…

Voici un verbatim des réponses de Nicolas Sarkozy, avant le récit complet de cet entretien ce mercredi dans nos quotidiens.

“Plus ça va, plus je me sens méditerranéen”

“Nice est l’une des plus belles villes de France. Plus ça va plus je me sens méditerranéen. J’aime le Var, aussi. C’est un territoire où je me sens bien.”

“Si ma famille politique n’était pas divisée…”

“Depuis deux ans et demi, la France est dans une situation dramatique. Marine Le Pen n’a jamais été aussi haute. Ma famille politique est divisée. Et on me demande avec un grand sourire pourquoi je reviens. Si ma famille politique était en ordre de marche et que Marine Le Pen n’était pas si haute, je vous garantis que la question de mon retour politique ne se poserait pas.”

(…)

“Moi, j’essaie d’apaiser les choses”

“Je suis consterné par le feuilleton donné par Jean-François Copé, François Fillon… Ce ne sont pas les personnes… Mais ça m’a choqué. Quelle image on donne aux Français ? Ce combat… D’une violence. Et d’une inutilité aussi. J’étais gêné. Moi, j’essaie d’apaiser les choses. Essayez de trouver quelque chose que j’aurais dit contre une personne. Qu’est-ce qu’on obtient d’une telle bagarre à part le ridicule? Je vous le dis, avec moi, il n’y aura pas de pagaille. Il y aura une élection pour présider l’UMP puis pour désigner le candidat à la présidentielle. Je respecterai le vainqueur. Même si ce n’est pas moi.”

“Marine Le Pen a été complice de la victoire de François Hollande”

“A Fréjus ou à Cogolin, les gens ont choisi. C’est la démocratie. Mais moi je ne suis pas pour le Front national. Marine Le Pen a été complice de la victoire de François Hollande. Parce qu’elle ne voulait pas se retrouver contre moi. Et je ne crois pas au discours de l’isolement de la France défendu par madame Le Pen. Ce discours de voir l’étranger comme un ennemi ne me plaît pas non plus. Je ne fais pas la leçon aux électeurs du Front national. Mais nous, c’est nous. Et eux, c’est eux. Les électeurs choisiront en temps voulu. Librement. En citoyens.” […]

Var Matin

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