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La guerre est déclarée entre les Romains et les immigrés de la périphérie de la capitale. La goutte d’eau qui a fait débordé le vase est l’agression samedi soir d’Elisa De Bianchi, conductrice de bus de 33 ans, à San Vittorino (Rome) par un groupe de 30-40 Africains alors qu’elle ramenait son bus à Corcolle.

Elle a failli être lynchée, son bus est rentré au dépôt avec des vitres détruites par des jets de pierres, des bouteilles de bière et des coups de poings. Les habitants, la nuit dernière, ont décidé de répondre par une manifestation. Les Africains, la plupart d’entre eux des réfugiés, ont pris d’assaut un autre bus qui passait. Au final une bagarre avec deux blessés mineurs parmi les étrangers.

La colère est exacerbée. L’arrivée massive des immigrants a créé beaucoup de mécontentements parmi ceux qui vivent à la périphérie de la ville. Heureusement, le chauffeur de bus est sorti sain et sauf. Mais les médecins soupçonnent que le choc ait entraîné un «très léger problème cardiaque et elle sera soumise à des examens approfondis pour lever tout risque d’attaque cardiaque ou autre complication.

Ce qui est sûr, c’est que la jeune conductrice a passé un très mauvais moment. «Je rentrais au terminus Corcolle – raconte Elisa – et j’étais rue Polense. A ce moment je vois un groupe de 30-40 hommes noirs qui attendent le bus à l’arrêt. Ce n’est pas nouveau, il y en a tellement qui prennent le bus le soir». Mais cette fois, c’était différent. «Je les vois quasiment tous avec une bouteille à la main. A un moment, l’un d’eux lance une bouteille pleine contre le bus et casse une vitre. Je garde mon calme, je ne m’arrête pas et je continue ma route».

Elisa continue sur un kilomètre, puis s’arrête et passe un appel. «J’ai raconté ce qui venait de se passer, mes collègues m’ont dit de ramener le bus au dépôt et, si je le pouvais, d’en prendre un autre. Pour moi il n’y avait aucun problème, au fond il ne s’était rien passé de grave». L’appel dure près de 15 minutes.

Puis Elisa reprend la route, mais quelques centaines de mètres plus loin, elle retrouve le même groupe d’Africains qui avaient sans doute pris un autre bus et étaient descendus pour l’attendre de nouveau. «Ils se sont mis sur la route, bloquant le bus, et ils ont commencé à donner des coups de pieds dans le bus». Les agresseurs lui crient : «On va te tuer sale pute, ouvre !» et lancent des pierres et des bouteilles sur le bus. «J’ai cru que j’allais mourir. Si ils étaient entrés, je ne sais pas ce qui aurait pu se passer. J’ai pris mon gsm et j’ai appelé mes collègues. A ce moment, les agresseurs ont peut-être pensé que j’appelais la police. Ils se sont écartés un moment. Je n’ai pas hésité une seconde, j’ai démarré en trombe et je me suis enfui. Je conduisais en pleurant, ça a été terrible».

[…] D’après la mairie, près de 60% des réfugiés vivant dans l’agglomération romaine se concentrent entre Casilina et Prenestina. Il y a deux mois, on comptait près de 1300 «hôtes» demandeurs d’asile, répartis sur 15 centre d’accueil. Au total, la capitale accueille 5000 demandeurs d’asile et réfugiés. Les protestations des habitants seraient également motivées par le fait que les auteurs de l’agression sont des nouveaux arrivants. Le président du Municipio VI, Marco Scipioni, est en colère : «Il semble que depuis trois jours de nouveaux immigrés ont été amenés à l’insu de tous. Il est inacceptable que la municipalité ne soit pas tenue informée. Nous soutenons les protestations des habitants».

(Traduction libre par Fdesouche.com)

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Merci à Galaad

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