Invité sur la radio Lyon 1ère et interrogé sur la montée du FN, le préfet Carenco est sorti de sa réserve pour dénoncer les conséquences d’une éventuelle accession au pouvoir de Marine Le Pen.
Ecoutez à 8’47”
Le Front National du Rhône réagit via un communiqué de presse.
Faut-il rappeler à M. Carenco son devoir de réserve ?
Lors d’une interview donnée au journaliste Paul Satis sur la radio locale Lyon Première, Monsieur le Préfet Jean-François Carenco a affirmé vouloir combattre le Front National au nom de la cohésion nationale, de l’Europe et de la paix, prédisant, entre autres fadaises, le retour des conflits sur le sol européen en cas d’arrivée au pouvoir de Marine Le Pen.
Monsieur le Préfet Carenco n’a jamais exercé sa fonction dans la neutralité. Déjà en octobre 2013, lorsqu’à la suite d’une énième dégradation du local de notre fédération dans le Rhône nous lui demandions d’intervenir, il nous avait répondu par média interposé « qui sème le vent récolte la tempête ».
Nous ne pouvons tolérer que Monsieur le Préfet, faisant fi de son devoir de réserve, se mue ainsi en activiste politique, attaquant un parti pourtant plébiscité par six millions de Français.
Le Front National, premier parti de France à l’issue des élections européennes de mai dernier ne saurait se laisser insulter de la sorte, et ses électeurs avec lui. Voilà pourquoi nous demandons solennellement au Président de la République François Hollande, de prendre toutes les mesures qui s’imposent à l’encontre de Monsieur Carenco.
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