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D’ici 2025 – dans à peine 10 ans – les partenaires sexuels robotiques – ou sexbots – seront devenus monnaie courante et ce sera une bonne chose, car une grande partie d’entre nous n’aura plus d’emploi… C’est du moins la conclusion d’un rapport de 66 pages publié par Pew Research, intitulé « AI, Robotics, and the Future of Jobs ».
Les chercheurs ont spéculé sur la part que les robots pourraient prendre dans nos vies quotidiennes compte tenu du rythme des progrès que nous enregistrons actuellement. Selon Stowe Boyd de GigaOM « Les partenaires sexuels robotiques seront monnaie courante, même s’ils continueront à être des objets de mépris et de division, un peu comme certains critiques aujourd’hui déplorent les selfies qu’ils considèrent être un indicateur de ce qui ne va pas dans notre monde . »

Ces robots sexuels n’auront pas nécessairement une intelligence humaine, mais ils ressembleront beaucoup à des humains, et ils bougeront et se déplaceront comme de véritables humains. Globalement, ils présenteront suffisamment de similitudes avec les hommes pour satisfaire leurs besoins sexuels les plus urgents.

On peut également imaginer qu’ils auront un impact certain sur l’industrie du sexe, et qu’ils pourraient ravir les emplois d’un certain nombre de travailleurs du sexe. Si Lovotics – l’étude des relations entre les humains et les robots – accomplit des progrès significatifs et que les gens se mettent à tomber amoureux de leurs sexbots, les répercussions pourraient être encore plus importantes.
Presque tout le monde s’accorde sur le fait que les robots priveront une grande partie des actifs de leur emploi. Même si les robots ne parviennent pas à concurrencer l’homme sur les plans de la flexibilité ou de la rapidité, ils peuvent être utilisés 24 heures sur 24, et 7 jours sur 7, tout pour un coût modique, sans rapport avec le montant d’un salaire.
Cela fait maintenant des décennies que l’on a commencé à robotiser certains postes de travail dans de nombreuses industries, mais la nouvelle vague de développement technologique menace désormais des emplois qui semblaient jusque-là à l’abri de l’automatisation.
Des chercheurs de l’université d’Oxford suggèrent que 47% des emplois-types identifiés aux États-Unis pourraient disparaître au profit des robots au cours des deux prochaines décennies, et que cela ne se cantonne plus à des postes dont le contenu est répétitif. Les robots sont de plus en plus capables de convertir des tâches non routinières en problèmes bien définis auxquels ils peuvent répondre, et la créativité et les compétences sociales seront donc de plus en plus cruciales sur le marché du travail pour faire la différence.
Le problème, c’est qu’il y a un décalage entre le moment où cette automatisation et les nouvelles activités qu’elle induit détruisent des emplois, et celui où elles deviennent elles-mêmes de gros employeurs.

Les experts s’attendent à ce que l’intelligence artificielle et la robotique provoquent une augmentation des inégalités de revenus, la poursuite de l’érosion de la classe moyenne et même la création d’une « sous-classe » permanente, qui n’aura absolument aucune chance sur le marché du travail.

Comme les travailleurs plus âgés seront mis au chômage, ils rechercheront de nouvelles opportunités, et n’auront pas d’autre choix que de se recycler. Il est donc probable que le nombre d’inscriptions à l’université s’en ressentira.
A court terme, les conséquences du bouleversement du marché du travail sont donc problématiques. Elles risquent non seulement de provoquer une hausse du chômage, mais également de générer des perturbations sociales et même politiques.
Et aucun gouvernement actuel ne s’y est bien préparé.
Express.be

(Merci à BA)

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