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Au cours de l’été, sur ordre de Barack Obama, les forces spéciales américaines avaient tenté une opération coup de poing pour libérer les otages détenus en Syrie, dont le journaliste James Foley.

Les ravisseurs de l’Américain James Foley avaient demandé une rançon de 100 millions d’euros pour sa libération, a déclaré jeudi après-midi le GlobalPost, l’un des employeurs du journaliste. « Le PDG de GlobalPost Philip Balboni confirme que la première rançon exigée par les ravisseurs de Jim Foley était de 100 millions d’euros », a déclaré à l’AFP un porte-parole du site d’informations américain.

Le journaliste travaillait pour ce site d’informations lorsqu’il a été enlevé en novembre 2012 en Syrie. Mercredi, Philip Balboni avait affirmé avoir été en contact, ainsi que la famille Foley, avec les jihadistes de l’Etat islamique (EI), qui selon lui, avait « exprimé au départ le désir de négocier » la libération de M. Foley.
Opération de sauvetage ratée
Au lendemain de la diffusion d’une vidéo montrant l’exécution de James Foley , le Pentagone et la Maison Blanche ont annoncé que les forces américaines ont effectué « cet été » une opération pour porter secours à des otages américains détenus par l’Etat islamique en Syrie, mais ont échoué, dans la nuit de mercredi à jeudi, a« Plus tôt cet été, le président (Obama) a donné son feu vert à une opération destinée à secourir des citoyens américains enlevés et détenus contre leur gré par l’Etat islamique en Syrie », explique Lisa Monaco, la principale conseillère du président Barack Obama en matière d’antiterrorisme, dans un communiqué.
« Le gouvernement américain pensait avoir assez de renseignements et lorsque l’occasion s’est présentée, le président a autorisé le Pentagone à se lancer avec célérité dans une entreprise destinée à secourir nos compatriotes », poursuit-elle. Mais cette opération a échoué « parce que les otages n’étaient pas présents » dans le lieu repéré par les services de renseignement américains, indique-t-elle.
Plusieurs dizaines de militaires
Ni la Maison Blanche, ni le Pentagone ne précisent toutefois l’identité ou le nombre d’otages concernés par cette opération. « Compte tenu de la nécessité de protéger les capacités opérationnelles de notre armée, nous ne révélerons aucun détail », écrit Lisa Monaco. (…)
Le sort de Steven Sotloff
Caitlin Hayden, porte-parole du Conseil de sécurité nationale, a expliqué dans la soirée que les Etats-Unis n’avaient « jamais eu l’intention de révéler cette opération ». « Nous avons décidé de la rendre publique aujourd’hui lorsqu’il est apparu clairement qu’un certain nombre de médias s’apprêtait à révéler cette opération et que nous n’aurions d’autre choix que de reconnaître son existence », a précisé Caitlin Hayden.
Cette annonce intervient au lendemain de la diffusion d’une vidéo dans laquelle le journaliste américain James Foley est exécuté par des membres de l’Etat islamique, un groupe sunnite ultra-radical qui s’est emparé de pans entiers de territoire en Syrie et en Irak. James Foley avait été kidnappé en Syrie fin 2012. Dans le même enregistrement, l’EI menace d’exécuter un autre otage américain, Steven Sotloff, en représailles aux frappes aériennes américaines qui visent ses positions dans le nord de l’Irak. (…)
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