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Addendum 11/07/14

Il y a un an, la catastrophe ferroviaire de Brétigny dans l’Essone avait été suivie par des rumeurs de pillages sur les victimes. La police est aujourd’hui certaine que des vols ont bien eu lieu, mais qu’il s’agit de l’oeuvre d’un seul homme.

(…)

RTL

Addendum 26/07/13

Au micro des GG de RMC, le ministre délégué à la ville François Lamy se défend de toute volonté d’étouffer les pillages à Brétigny de la part du gouvernement.

“Il y a eu une volonté de ne pas noircir la situation au-delà du drame du déraillement.” – François Lamy

25/07/13

Quatre personnes recherchées

Le Point.fr révèle désormais que quatre demandes de recherche et d’identification d’auteur de vol simple “dans un lieu affecté à un transport de voyageurs” lors de l’accident du 12 juillet en gare de Brétigny-sur-Orge ont été transmises aux commissariats de l’Essonne après les délits présumés commis lors du déraillement du Paris-Limoges. Ces “notes d’attention”, avec photos à l’appui, tirées des caméras de vidéosurveillance de la gare de Brétigny, font état de plusieurs larcins.

Ainsi, une fiche dont le Point.fr a eu connaissance explique que, “pendant les opérations de secours, un individu errait à proximité des wagons les plus accidentés et s’emparait de plusieurs sacs appartenant aux voyageurs victimes du déraillement”.

À la lecture de ces notes datées du 19 juillet, on apprend que l’un des voleurs présumés “quittait tranquillement la gare SNCF emportant son butin, composé au moins d’une valise à roulettes de couleur noire, d’un sac à dos à parements foncés et d’une sacoche pour ordinateur”.

Les individus recherchés seraient âgés de 18 à 30 ans, une indication délivrée sur la base des images vidéo. Les fiches détaillent les profils des suspects.[…]

Le Point

Merci à Pitch et Joseph.Melenchon

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Dans un reportage de RMC, un pompier qui était sur place confirme les jets de pierres et des insultes racistes par des voyous.

“Moi j’ai pas arrêté de me faire insulter dans tous les sens : fils de pute, sale Blanc… J’ai pris “sale Blanc” plusieurs fois, ça fait pas plaisir.”

24/07/13

Le procureur de la République d’Évry, Eric Lallement, a indiqué cet après-midi, avoir “la certitude” qu’au moins “deux vols ont été commis au préjudice de deux passagers”, en marge de lacatastrophe ferroviaire de Brétigny-sur-Orge (Essonne) le 12 juillet.

Des objets appartenant à ces passagers ont été retrouvés à Châtelet, au coeur de Paris, a indiqué le magistrat. Il a évoqué également des images de vidéosurveillance où les enquêteurs ont pu voir des individus quitter la gare avec des valises qu’ils n’avaient pas en entrant dans le bâtiment.

Le Figaro


Valls admet du bout des lèvres des vols et du caillassage :

“Il y a bien eu un certain nombre d’incidents que personne ne minimise et qui sont évidemment inadmissibles (…) Il y a eu des jets de projectiles au moment de la mise en place du périmètre de sécurité et il y a eu sans doute des vols et des plaintes qui ont été déposées“. Yahoo

Addendum 20/07/13

 

Un tract de l’Unsa-police s’offusque du fait que «des individus» aient pu «profiter de la détresse des victimes pour les piller et agresser les intervenants». Christophe Crépin, porte-parole du syndicat, qui était sur place, parle d’«une quarantaine de voyous».

« Il y avait des gens qui étaient en train de perdre leurs bras ou leur jambe, et d’autres sont venus voler leur montre ou leur portable ! »
Christophe Crépin (Unsa-police)
Le Figaro

Addendum 19/07/13

Il essayait de glisser sa main dans le sac de ma femme

– Francetv info : Où étiez-vous après l’accident ?
Jean-Robert Barroux : C’était environ deux heures après le drame [donc vers 19h30]. On a senti une tension monter lorsque les CRS sont venus pour élargir le périmètre de sécurité, après l’évacuation des grands blessés. Au total, dans le périmètre de sécurité, il devait y avoir deux cents personnes entre les voyageurs, les secours, les policiers et les journalistes.

– Que s’est-il passé alors ?
Pendant que j’étais en train d’accorder une interview, j’ai vu quelqu’un se coller à ma femme. Au début, je croyais qu’il voulait entendre ce que je disais. Mais j’ai vu que cet adolescent, qui doit avoir entre 15 et 18 ans, essayait de glisser sa main dans le sac de mon épouse. C’était très discret, comme un pickpocket. Aussitôt, j’ai mis fin à l’interview, je suis allé vers lui en lui lançant “Qu’est-ce que tu fais ?” Alors il est parti, s’est fondu dans la foule.

FranceTV

Quatre plaintes pour vol

Quatre plaintes pour des faits de vol survenus après le déraillement du Paris-Limoges le 12 juillet en gare de Brétigny-sur-Orge (Essonne) ont été recensées, a indiqué aujourd’hui le parquet d’Evry.

Outre la plainte d’un médecin urgentiste victime du vol de son portable, le 12 juillet et pour laquelle une enquête du chef de vol en réunion et avec violences a été ouverte, “une enquête distincte est diligentée sur la commission de faits de vols, commis lors de l’évacuation des blessés par la Sûreté départementale de l’Essonne”, a indiqué le parquet. Trois plaintes ont déjà été recueillies.

Le Figaro

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Brétigny : les doutes d’un expert

L’expert de la SNCF émet l’hypothèse que les boulons retrouvés sur place par les enquêteurs n’étaient peut-être pas ceux qui fixaient l’éclisse. Si son hypothèse se révèle juste, deux options sont alors possibles. Soit ce sont des boulons de rechange qui ont été vissés à l’éclisse, en attendant d’avoir le bon modèle pour effectuer une réparation. Ce cas de figure se présente parfois mais il faut alors s’assurer que le modèle utilisé est compatible avec le matériel et, surtout, il doit être temporaire. Soit, et c’est la seconde possibilité, les enquêteurs ont mis sous scellés des boulons qui n’étaient pas ceux de l’éclisse. Ils se seraient alors tout simplement trompés.

Enfin, l’expert a observé qu’il n’y avait visiblement pas quatre, mais seulement trois boulons qui maintenaient l’éclisse en place avant l’accident. Un point qui pose la question des contrôles visuels des voies que la compagnie affirme faire. Comment ce boulon manquant a-t-il pu échapper à la vigilance du personnel chargé d’effectuer ces contrôles ?
Europe 1

Yvan, agent SNCF, témoin direct

Addendum 18/07/13

Le Point.fr s’est procuré un document confidentiel de la direction centrale des CRS qui fait état de jets de projectiles et de vols sur les victimes du déraillement du train.

Contrairement à la version officielle véhiculée par les autorités politiques, policières et sanitaires, il y a bel et bien eu des scènes de vol et de caillassage après le déraillement du train Paris-Limoges à Brétigny-sur-Orge.

Le Point s’est procuré le rapport de synthèse des affaires marquantes du 10 au 16 juillet de la Direction centrale des compagnies républicaines de sécurité (DCCRS) dans lequel une page est consacrée à l’opération de sécurisation mise en place après la catastrophe ferroviaire par deux sections de la CRS 37-Strasbourg venues du cantonnement de Meaux.

Le compte rendu des forces de l’ordre est sans ambiguïté. “À leur arrivée, les effectifs de la CRS 37 devaient repousser des individus, venus des quartiers voisins, qui gênaient la progression des véhicules de secours en leur jetant des projectiles”, note la synthèse de la DCCRS.

Un constat fort différent de celui dressé par les responsables de la Croix-Rouge et du Samu qui affirmaient n’avoir constaté “aucune agression et avoir travaillé de façon tout-à-fait normale” en gare de Brétigny.

Pourtant le rapport de synthèse de la DCCRS va plus loin :

“Certains de ces fauteurs de troubles avaient réussi à s’emparer d’effets personnels éparpillés sur le sol ou sur les victimes.”

Et la note d’enfoncer le clou : “Les fonctionnaires protégeaient ensuite les lieux de l’accident pour favoriser le travail des enquêteurs et des techniciens et sécuriser la visite des nombreuses autorités (président de la République, Premier ministre, ministre de l’Intérieur, ministre des Transports, ministre de la Santé…).

À la lecture de la synthèse, on apprend qu’un dispositif de sécurité très important a été déployé alors sur place. Ainsi pour assurer des escortes d’ambulances, un équipage motocycliste de la CRS autoroutière Sud-Ile-de-France était également réquisitionné. Par ailleurs, deux autres sections de la compagnie 37, employées sur le département de la Seine-et-Marne ainsi que les fonctionnaires de la CRS 51-Orléans, utilisées sur le département de la Seine-Saint-Denis étaient appelées en renfort.

Le Point

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Certains estiment très improbable que trois boulons puissent se dévisser au même moment.

Alors que les trois enquêtes sont toujours en cours pour comprendre ce qui a pu provoquer le déraillement du train Paris-Limoges vendredi dernier à 17h14 à Bretigny-sur-Orge, causant la mort de six personnes, certains syndicats et associations d’usagers relancent la thèse de l’acte de malveillance. Ainsi Didier Le Reste de la CGT cheminots confie «n’exclure aucune hypothèse». À la CFDT cheminots, on explique que ce type d’accident est extrêmement rarissime tout en assurant ne pas «chercher à faire de la polémique sur un malheur». «De mémoire de cheminots, on n’a jamais vu des boulons se dévisser tout seuls, explique Didier Aubert. Et ce n’est pas parce qu’un train est passé au même endroit une demi-heure avant sans problème que les boulons n’étaient pas déjà dévissés à ce moment là».

Il est en effet très improbable que trois des quatre boulons, qui tiennent attachée la pièce au rail, aient été dévissés en plein jour alors que l’endroit où a eu lieu l’accident se trouve à proximité d’un poste d’aiguillage. Cette infrastructure est en effet occupée par un cheminot chargé de surveiller les voies.

«À la CFDT, nous n’excluons rien. On ne peut clairement pas écarter la piste de la malveillance. Il n’existe pas de cas où l’on retrouve les boulons défaits. Et trois boulons d’un coup, c’est quand même beaucoup», confie Didier Aubert. […]

Pour l’heure, l’éclisse est toujours au centre de l’enquête. «Nous sommes quasiment certains, à 99%, que l’origine immédiate du déraillement c’est le renversement de cette agrafe qui a conduit au déraillement d’un des essieux du train» car «une des voitures porte la trace du heurt avec cette agrafe», a rappelé le patron de la SNCF.

Le Figaro

17/07/13

Que s’est-il exactement passé à la gare de Brétigny-sur-Orge juste après le déraillement du train vendredi dernier ?

La confusion règne dans les médias français.

Tout a commencé peu après la catastrophe elle-même. Une policière a rapporté sur Europe 1 qu’à 17H30, un groupe de jeunes s’était rapproché des victimes. Les policiers « se rendent compte que ces individus sont présents pour dépouiller les victimes et notamment les premiers cadavres et chassent les individus».

Le groupe cible les téléphones portables, les ordinateurs portables et les bagages. Lorsque la police tentera de les écarter du site de la catastrophe, elle essuira des jets de projectiles. Les pompiers et les équipes des services de secours auraient aussi été accueillis avec des projectiles.

Un journaliste du Parisien évoque une « situation de crise ». Il explique qu’une cinquantaine de jeunes gens ont tenté de forcer le cordon de sécurité. Aux alentours de 19H, la police a dû faire appel à une équipe de CRS, ce qui a déclenché des affrontements avec une partie de ces jeunes qui ont commencé à envoyer des pierres sur les véhicules des secours.

Selon des policiers, une journaliste et des victimes de l’accident se seraient fait voler leur sac à main ou leur téléphone.

Le ministre des Transports a minimisé ces incidents, évoquant des « actes isolés ».
« Nos équipiers n’ont rencontré aucun problème avec des badauds. Il n’y a pas eu d’agressions, nous avons travaillé de façon tout à fait normale », a affirmé le directeur de la communication de la Croix-Rouge. De même, le chef Samu de Paris a déclaré qu’il n’avait pas eu connaissance d’éventuels caillassages ou pillages.

Le Monde parle d’une trentaine de jeunes des environs qui auraient « tenté de voler des effets des victimes, sacs, portables ou autres. Ils ont également caillassé les pompiers qui intervenaient. Puis ils ont été évacués hors du périmètre par les CRS. Les échauffourées se sont poursuivies encore quelques temps, avant de s’apaiser ».

Le quotidien français Libération, quant à lui, réfute totalement l’hypothèse des pillages sur les victimes.

express.be

Addendum 16/07/13

Le syndicat de police UNSA confirme les caillassages subis par les secours et les forces de l’ordre ainsi que les pillages des victimes :
HONTEUX de profiter de la détresse des victimes du déraillement pour les piller et agresser les intervenants !!!”

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Eric Falempin, du syndicat FO des cheminots, dans l’émission “C dans l’air” du 15 juillet, admet que :

Des agents de la surveillance générale de la SNCF ont effectivement dit que quelques personnes étaient rentrées dans une voiture…de première classe, d’ailleurs

Addendum 15/07/13

“T’as trouvé quoi dans les bagages ?” C’est un des messages découverts sur le téléphone portable d’un des quatre individus interpellés dimanche matin, dans le cadre de l’enquête sur les délits susceptibles d’avoir été commis en marge de l’accident du train Paris-Limoges. Signe ou non du sérieux de la piste, lundi matin, leur garde à vue a été prolongée. Le parquet d’Évry a confirmé au Point.fr le prolongement de détention des quatre suspects, dont certains sont mineurs, au commissariat d’Arpajon.

[…] Preuve que la situation était pour le moins tendue aux abords de la gare. “Une dizaine de jeunes voulaient en découdre, notamment au moment de la première interpellation, rappelle un fonctionnaire.

L’individu arrêté prétendait qu’on s’en prenait à lui parce qu’il était en djellaba, alors qu’en réalité, il a été interpellé parce qu’il correspondait à la description précise établie par la victime (du vol de portable, NDLR).”

Le Point

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C dans l’air du 15 juillet : l’hypothèse actuelle des enquêteurs est que trois des quatre écrous tenant l’éclisse se serait desserrés, et que celle-ci aurait tourné autour du quatrième écrou qui serait resté :

Brétigny : les syndicats appellent à la prudence sur l’origine du déraillement

Dans une interview accordée à «Libération», Didier Le Reste, patron de la CGT cheminots jusqu’en 2010, s’étonne : «D’expérience, il est quasi impossible de donner dès le lendemain une version aussi officielle.» «En tant que cheminot, je suis surpris de cette communication hâtive»..

Trois enquêtes ouvertes

De même, la CFDT cheminots juge «prématuré de privilégier une piste par rapport à une autre». Evoquant la défaillance d’une éclisse, la CFDT «rappelle que seule une enquête approfondie permettra de déterminer les causes réelles de ce dysfonctionnement majeur».
Le Parisien

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Le 14 juillet, France 3 évoquait la piste d’un acte de malveillance en citant Jean-Paul Huchon :

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Pour Michel Chevalet, journaliste scientifique, l’hypothèse d’un acte de malveillance ne peut pas être écartée

Le même jour, des anti-nucléaires faisaient dérailler une locomotive à Fromental en ôtant des boulons à la voie … Le Populaire

Pour Damien de la Croix, dirigeant de l’unité de maintenance des voies de la SNCF,

“une éclisse, ça ne se desserre pas tout seul”

Addendum 14/07/13

Le Figaro s’est procuré des clichés pris sur les lieux de l’accident par le personnel de la SNCF. On y voit notamment l’absence d’une éclisse, sorte d’agrafe métallique entre deux rails, au niveau d’un aiguillage.

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Le Figaro et Ouest France

Merci à Rhino

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France 2 est revenu sur cette rumeur de vols dans son journal de 13 heures du 13 juillet, lendemain de l’accident :

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Quatre jeunes hommes ont été interpellés dimanche à Brétigny-sur-Orge (Essonne), soupçonnés d’avoir participé vendredi, après le déraillement du train, à une bousculade lors de laquelle un urgentiste s’est fait dérober son téléphone portable.

Peu de temps après le déraillement du train, lors d’une bousculade, un médecin urgentiste a reçu un coup, son téléphone portable est tombé et a été dérobé, a précisé une source proche de l’enquête. Selon cette source, les quatre hommes mis en cause ont été interpellés dimanche matin à Brétigny-sur-Orge, et placés en garde à vue au commissariat d’Arpajon (Essonne). Certains sont majeurs et d’autres mineurs, a précisé cette source. […]

Un différend a éclaté entre un secouriste et plusieurs de ces jeunes car, selon une autre source proche de l’enquête, ils n’auraient pas obtenu qu’une jeune femme qui les accompagnait soit observée par le médecin.

Selon une autre source, les premiers témoignages recueillis ne font pas état de volonté de pillage comme une rumeur en fait état, mais indiqueraient que les jeunes gens disaient vouloir porter secours aux victimes.

TF1 News

13/07/13

Valls ne croit pas au sabotage

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Le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, a affirmé samedi soir “ne pas avoir le sentiment” que le déraillement du train Paris-Limoges qui a tué au moins six personnes à Brétigny-sur-Orge (Essonne) vendredi, soit le fruit d’un acte de malveillance.

“Mais, en m’exprimant sur ce sujet, je donnerais le sentiment de devancer le travail qui va être long concernant cet accident, et les causes de cet accident”, a-t-il ajouté. […]

Le Figaro

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[…] Selon plusieurs témoignages dont des journalistes sur place, des pierres ont été lancées par des jeunes individus contre des pompiers venus porter secours aux victimes.  « La situation était tendue », confirment plusieurs sources concordantes et les policiers ont dû être appelés pour sécuriser les lieux de l’accident.

Les secours ont-ils été gênés par des problèmes de délinquance ? Les équipes de la Croix-Rouge et du SAMU répondent par la négative à l’AFP. […]

“Nos équipiers n’ont rencontré aucun problème avec des badauds. Il n’y a pas eu d’agressions, nous avons travaillé de façon tout à fait normale”, a déclaré Jean-François Riffaud, le directeur de la communication de la Croix-Rouge qui était sur place vendredi. […]

Une source policière a évoqué auprès de l’AFP samedi une “situation tendue” en début de dispositif quand la Sûreté générale (Suge), le service de sécurité de la SNCF, est arrivée pour sécuriser la zone “comme c’est souvent le cas dans ces moments”.

“Il y a eu quelques jets de projectiles, mais pas de caillassage”, a-t-il dit. “Dans un événement complètement déconnecté, plus tard, un jeune a tenté de voler. Il a été interpellé”, a ajouté cette source, qui “déplore cette instrumentalisation indécente”.

Contacté par l’AFP, le sous-préfet d’Etampes, Ghyslain Chatel, a confirmé l’interpellation et précisé qu’il n’y en avait pas eu d’autres. Il a démenti que des secours aient fait l’objet de jets de projectiles, à l’exception d’un camion de pompiers, qui pourrait avoir été visé mais n’aurait pas été touché.

TF1 News

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Peggy Mauger, journaliste pour France 3 :

 


Le ministre des Transports Frédéric Cuvillier a indiqué samedi sur i-Télé n’avoir pas eu connaissance “de victimes dépouillées” par des délinquants après la catastrophe de Brétigny-sur-Orge, comme des rumeurs en font état depuis la veille.

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Des rumeurs faisaient état depuis vendredi soir de vols d’objets sur des victimes du déraillement. Le ministre des Transports a seulement fait état d'”actes isolés”, d'”une personne interpellée”, d'”une tentative de vol de portable” au préjudice d’un secouriste, de “pompiers qui, par petits groupes, ont été accueillis de façon un peu rude”. Mais de “véritables actes commis en bande, non”, a dit Frédéric Cuvillier sur I Télé, qui a ajouté qu'”à sa connaissance”, il n’y avait pas eu “de victimes dépouillées”. […]

Interrogées par l’AFP, plusieurs sources policières ont refusé de confirmer cette information et ont relativisé la gravité des incidents. […]

TF1 News

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Le journal de France 2 de 7h00 de ce matin évoque des caillassages et des heurts avec les CRS :

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Tout de suite après l’accident, selon des témoins, une trentaine de jeunes venus des environs ont tenté de voler des effets des victimes, sacs, portables ou autres. Ils ont également caillassé les pompiers qui intervenaient. Puis ils ont été évacués hors du périmètre par les CRS. Les échauffourées se sont poursuivies encore quelques temps, avant de s’apaiser.
Le Monde

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Pour Jérôme Guedj, président PS du conseil général de l’Essonne, il s’agit de “badauds indisciplinés” :

Un membre du bureau PS demande à un journaliste de ne pas divulguer d’infos sur les incidents et vols.

23:20 : Minimisation des faits par BFMTV ?

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Addendum: 21h09. Des pillards ont attaqué les secours : Nathalie Michel, du syndicat de police Alliance, raconte la scène au micro d’Europe 1:

A 17 heures 30, alors que nos collègues interviennent, ils voient un groupe de jeunes qui approchent et qui semblent porter secours aux victimes. Très rapidement, ils se rendent compte que ces individus sont présents pour dépouiller les victimes et notamment les premiers cadavres », s’insurge la syndicaliste.

Europe 1

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Christophe Castaner (PS) député des Alpes-de-Haute-Provence, réagit au tweet de Valérie Pécresse et parle de mensonge et récuperation au sujet des caillassages

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Pompiers et policiers qui tentaient de porter secours aux victimes du déraillement ont fait face à des jets de pierres.

L’info. C’est une scène incroyable à laquelle ont assisté les policiers à leur arrivée à Brétigny-sur-Orge. Alors qu’ils tentaient de porter secours aux victimes du déraillement du Paris-Limoges, dans lequel au moins six personnes ont trouvé la mort, ils ont dû faire face à des jets de pierres de la part d’un petit groupe de jeunes. A l’origine de l’agression, des pillards, venus voler sur les corps des morts et des blessés ce qu’ils pouvaient emporter.

“Ils semblent porter secours aux victimes”. Nathalie Michel, du syndicat de police Alliance, raconte la scène au micro d’Europe 1 : […]

“Inqualifiable, monstrueux”. Les policiers décident alors de les chasser, mais les jeunes n’entendent pas se laisser faire. Ils ripostent aux forces de l’ordre en leur jetant des pierres, ainsi qu’aux pompiers en cours d’intervention.

Pour s’en débarrasser, les secours sont contraints de demander des renforts. “C’est inqualifiable, monstrueux”, ajoute encore Nathalie Michel, écœurée.

Europe 1

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Deux personnes ont été placées en garde à vue pour avoir dérobé des téléphones portables appartenant à des membres du SAMU.

Des véhicules de secours ont également été caillassés. Les policiers doivent faire face à une grosse tension pour maintenir le cordon de sécurité : énormément de curieux font pression pour entrer.

20 minutes

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Réagissant aux information du «Parisien» faisant état de tensions sur place, l’ancienne ministre et députée UMP des Yvelines écrit, sur Twitter : «Purement inacceptable: #Brétigny : Le Parisien décrit une grosse tension sur place, secours caillassés.»

Le Parisien

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Les images aériennes du site après le drame :

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