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Francis Chevrier demande la création d’un l’observatoire de la gastronomie pour défendre l’identité européenne. Il est à l’origine de l’inscription du « Repas gastronomique des Français » sur la liste du Patrimoine culturel immatériel de l’humanité en 2010.

L’Europe dispose d’un patrimoine sans équivalent. Ni les Etats-Unis, ni l’Afrique, ni même la Chine ne peuvent rivaliser avec la diversité et la qualité de nos produits alimentaires. Unissons nos forces afin de faire fructifier cet héritage car c’est une belle raison d’être fier d’être Européen et une belle mission pour le nouveau Parlement qui s’installe.

A l’heure où s’installe un nouveau Parlement européen, il convient d’attirer l’attention de tous ceux qui s’intéressent à la culture sur une résolution remarquable votée par l’assemblée sortante le 12 mars et passée relativement inaperçue.

Pourtant, il s’agit d’un texte en tous points admirable. Il donne tout d’abord une définition de la gastronomie. Elle y est présentée comme « l’ensemble des connaissances, des expériences, ainsi que des formes d’art et d’artisanat qui permettent de manger de manière saine et avec plaisir… elle fait partie de notre identité et est un élément essentiel du patrimoine culturel européen ainsi que du patrimoine culturel des Etats membres ».

Une définition aussi positive prend le soin de s’éloigner de l’image d’une culture élitiste souvent mise en avant par les ignorants et qui de rejeter la confusion avec la gloutonnerie si prisée des puritains. Pour le Parlement, la gastronomie est une culture populaire à la portée de tous ceux qui veulent bien s’en donner la peine.

Rien de nouveau, puisque la gastronomie était déjà considérée à l’égal de la poésie et de la musique à la cour des raffinés califes de Bagdad. Pourtant, l’Occident en a fait un péché en l’assimilant à la gourmandise, ce qui explique peut-être qu’elle ne trouva jamais grâce auprès des édiles en charge de la culture. […]

Le Monde

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