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En suivant le modèle de Toronto ou de New York, certaines zones de Madrid ou de Barcelone pourraient être gérées par des entreprises privées. Ainsi les services sont améliorés, la réputation des quartiers grimpe… Sans oublier la flambée des prix.

El País

Le modèle a été créé en Canada vers la fin des années 1960, mais c’est aux Etats-Unis où il a explosé. Depuis, le monde se tourne vers New York, avec 69 Business Improvement Districts (BID),

des quartiers gérés en partie par des entreprises privées, en plus des mairies. Ce sont les commerçants de la zone qui financent cela, en payant une taxe additionnelle et obligatoire pour tous.


En contrepartie, ils reçoivent des services en extra : les graffitis disparaissent des murs, des espaces verts sont créés, des événements publics organisés, des luminaires spéciaux installés pour les fêtes de Noël et, parfois même, des œuvres d’art installées en plein air.Dans certains cas aussi, une sécurité privée renforce la sécurité publique, ce qui fait polémique.

Des zones de “première classe”, plus propres, plus sûres et bénéficiant de meilleurs services.

D’après le quotidien El País, le Parti populaire (PP, conservateur, au pouvoir) a présenté une proposition pour que le gouvernement active cette modalité en Espagne avec des programmes de soutien et, surtout, les changements légaux nécessaires.

“Les professionnels du commerce demandent depuis longtemps la création de cette entité légale en Espagne. Le ministère de l’Economie travaille sur un projet”, rapporte le journal.

La Catalogne et la communauté de Madrid ont déjà commencé à affiner les zones qui pourraient être sélectionnées.

“Les BID sont un outil pour régénérer les quartiers, attirer des visiteurs et augmenter les ventes dans les commerces.

Mais leur succès provoque également des procès de gentrification”, rappelle le titre.

courrierinternational.com

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