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Jean-Paul, Annick, Stéphanie, Audrey, Dereck, Gérard, Philippe… témoignages de militants qui ont rejoint Mélenchon pour cette campagne.

Ils attendent tranquillement l’ouverture du Zénith de Clermont-Ferrand pour le meeting de Jean-Luc Mélenchon, mercredi. Jean-Paul et Annick, deux jeunes retraités d’EDF, voteront pour lui au premier tour. «Les idées qu’il défend nous convainquent, et on a vraiment envie de changement, là… D’un bon changement. Un seul mandat pour Sarkozy, ça suffit», dit Jean-Paul. En 2007, lui a voté Marie-George Buffet ; elle Olivier Besancenot. […]

Charlène, 29 ans, salariée, et Audrey, 22 ans, étudiante.

Pour toutes les deux, Mélenchon est le premier homme politique qu’elles viennent voir en meeting. Pourquoi lui ? «Il a l’air de bien parler», dit Charlène. Pour Audrey, qui finit de rouler sa cigarette, ce sera son premier vote à une présidentielle. Elle reste inquiète à l’idée de voir un 21 avril se renouveler. Mais si elle choisit de voter «par conviction», ça irait «plus vers Mélenchon» : «Sur le social, l’écologie, l’économie… Il est plus crédible que d’autres partis.» […]

Dereck, 22 ans, étudiant, et son père Gérard, 58 ans, cadre.

«Même si des fois Mélenchon est excessif, il faut faire comprendre à Hollande qu’il doit être près du peuple. Et il ne faut pas qu’il ait peur de taxer le pognon !» dit Gérard, conseiller municipal d’une petite commune proche de Clermont-Ferrand et cadre au sein d’un grand groupe agroalimentaire. […]

Philippe, 53 ans, ancien cadre dirigeant dans un grand groupe.

[…]Au début je n’étais pas trop à l’aise avec Mélenchon, je le trouvais agressif, violent. J’ai basculé à la fin de l’année, quand il a fait une campagne plus posée et aussi plus axée sur la dénonciation de l’imposture FN.

Dans ma vie professionnelle, j’ai vu les effets de la financiarisation, le moment où le profit immédiat est devenu l’objectif numéro 1. On ne s’occupait plus que des actionnaires au détriment des collaborateurs, ou des clients. La gangrène s’est propagée. Je sais qu’on a besoin de solutions radicales. Mélenchon a ce niveau de radicalité.»

Libération

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