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La crainte de nationalisations est tout à fait déplacée et aucun slogan des révoltes arabes de 2011 n’a montré d’hostilité au capital étranger, européen ou non européen. Il convient simplement de sortir progressivement de la logique des zones franches et des avantages fiscaux qui ne sont en rien corrélés avec des indicateurs de développement des capacités de maîtrise et d’innovation technologiques.

Si l’on songe que la côte sud de la Méditerranée est la porte d’entrée vers le continent africain, d’un côté, et vers la riche péninsule Arabique, de l’autre, comment ne pas s’orienter vers de grands investissements industriels pour produire localement et exporter des biens d’équipement comme des biens de consommation, grâce à la valorisation des très vastes ressources humaines disponibles sur les deux rives de la Méditerranée ?

En bref, il est temps de commencer à penser la complémentarité active et productive au bénéfice des deux rives, en lieu et place des situations rentières qui dominent trop souvent les relations économiques entre les deux rives de la Méditerranée.

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