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Jean-François Copé va tenter de convaincre mardi le bureau politique de l’UMP qu’il s’est laissé abuser par ses plus proches collaborateurs dans cette affaire de folles factures. Dur à croire.

Comment les caisses de l’UMP ont-elles été méthodiquement siphonnées ? Jean-François Copé a promis des explications aux quarante membres du bureau politique de l’UMP convoqués mardi matin à l’Assemblée nationale. Au même moment, l’ancien trésorier du parti Dominique Dord, ennemi juré de Copé, planchera sur le même sujet, à Nanterre, devant les enquêteurs de la police judiciaire.
Dans son zèle à mettre «tout sur la table», le président de l’UMP confirmera ce que révélait Libération le 15 mai. Il pourrait même aller au-delà: entre janvier et juin 2012, ce sont près de 70 «conventions» plus ou moins fictives qui auraient été facturées près de 18 millions d’euros (avec 55 conventions, Libé avait quasiment la collection compète)….
Copé victime ? Les membres du Bureau politique auront un peu de mal à l’avaler. Car tous les acteurs clé du système, ceux qui facturent comme ceux qui rendent possible le paiement, sont de très proches du député maire de Meaux. Ce sont ses créatures….
Ce samedi, les fillonistes consternés se demandaient si le député-maire de Meaux n’était pas en trrain de réussir à convaincre les prétendants à la bataille de 2017 – Bruno Le Maire, Xavier Bertrand et même Alain Juppé – qu’il était dans leur intérêt de le laisser, agonisant et inoffensif, à la tête du parti. «Ce serait notre Guerini», commente un ex-ministre effaré.
Libération (merci à El Barbito)

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