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L’actrice iranienne Leila Hatami, membre du jury du Festival de Cannes, s’est attiré les foudres des autorités iraniennes pour avoir fait la bise au président du Festival, Gilles Jacob.

Certains médias iraniens ont même flouté cette embrassade pour rendre compte de la polémique qui a eu lieu lors de la soirée d’ouverture de la 67e édition du Festival.

« Qu’elle soit artiste ou non, la femme iranienne est le symbole de la chasteté et de l’innocence, donc une telle attitude inappropriée n’est pas conforme à nos principes religieux. Celles qui participent à des événements internationaux devraient prendre en compte la crédibilité et la chasteté des Iraniens afin de ne pas montrer une mauvaise image des Iraniennes » a regretté dimanche 18 mai le vice-ministre de la culture, Hossein Noushabadi, sur la chaîne de télévision Irib.

Selon la loi islamique, en vigueur dans le pays depuis la révolution de 1979, une femme ne peut pas avoir de contact physique avec un homme étranger à sa famille. Les conservateurs iraniens ont également récemment réclamé la stricte application du port du voile islamique dans les lieux publics, après une campagne sur Internet où plusieurs centaines d’Iraniennes sont apparues non voilées.
Le Monde

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