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Le 25 mai sera-t-il un 21 avril européen ? Selon le Monde, la crise économique pourrait déboucher sur l’élection, du 22 au 25 mai, de nombreux eurodéputés «populistes et d’extrême droite» selon le Monde.

« Ils donnent le “la” de la politique en Europe. Les populistes apparaissent comme la seule offre politique forte, explique le politologue Dominique Reynié. Ils proposent un discours fondé sur le repli identitaire et la recherche d’une souveraineté à retrouver, face à un monde qui devient de moins en moins occidental. Face à ce discours simpliste, les grands partis de gouvernement ne proposent qu’un discours d’aménagement des ressources, qui se raréfient. »

Des partis populistes ou d’extrême droite pourraient arriver en tête ou en solide deuxième en France, au Royaume-Uni, au Danemark, en Finlande, aux Pays-Bas, en Autriche, en Hongrie ou en Italie, avec Beppe Grillo. Même en Allemagne, les eurosceptiques de l’Alternative pour l’Allemagne devraient faire leur entrée à Strasbourg, de même qu’un élu du parti néonazi NFD. Une onde de choc comparable à celle provoquée par la présence de Jean-Marie Le Pen, dirigeant à l’époque du Front national, au second tour de l’élection présidentielle française de 2002.
Dans les faits, les partis populistes ou d’extrême droite devraient rester minoritaires, avec environ 5 % des députés, qui s’ajouteront au 5 % du groupe de Nigel Farage, Europe libertés démocratie.

«Il y aura plus de cris au Parlement, c’est tout», relativise Yves Bertoncini, directeur du think tank Notre Europe-Institut Jacques-Delors.

Mais les partis d’extrême droite pourront ainsi bénéficier des avantages sonnants et trébuchants d’un groupe parlementaire européen : environ 3 millions d’euros. Une somme confortable pour mieux faire circuler leur message europhobe dans leurs pays respectifs et étendre leur zone d’influence. […] Le Monde

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