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Addendum 20.04.2014 :

Les journalistes libérés ont enfin retrouvé leurs proches à l’aéroport militaire de Villacoublay dimanche matin, après dix mois de captivité en Syrie.
Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères, est l’invité du Grand rendez-vous Europe 1/Le Monde/ I-Télé. Il a notamment évoqué une partie des conditions de détention des quatre journalistes, confirmant que, «malheureusement», certains geôliers parlaient français. «Il y a malheureusement des Français, des Belges, des Européens, qui sont partis, comme ils le disent, faire le djihad en Syrie», a déclaré Laurent Fabius.
Comme à chaque libération d’otages, la question d’une possible rançon a été balayée d’un revers de la main par le ministre des Affaires étrangères. Laurent Fabius a tout de même évoqué «des discussions, comme toujours dans le cas de prise d’otages».
Europe 1
Les quatre journalistes français enlevés en juin 2013 en Syrie sont «libres» et «en bonne santé», a annoncé ce samedi le président François Hollande dans un communiqué. «C’est super de voir le ciel, d’être capable de marcher et de parler librement, a déclaré Didier François, journaliste chez Europe 1, interrogé par une agence turque. «Je suis très content d’être libre.»
Didier François, grand reporter à la radio Europe 1, et le photographe Edouard Elias avaient été enlevés au nord d’Alep le 6 juin 2013. Nicolas Hénin, reporter à l’hebdomadaire Le Point, et Pierre Torrès, photographe indépendant, avaient été enlevés deux semaines plus tard, le 22 juin à Raqqa. La Syrie est devenue le pays le plus dangereux au monde pour la presse, selon plusieurs organisations de défense des médias.

Le chef de l’Etat dit avoir «appris avec un immense soulagement ce matin la libération des quatre journalistes français». Il a précisé que les quatre hommes étaient «en bonne santé en dépit des conditions très éprouvantes de leur captivité». Ils seront de retour en France samedi soir ou dimanche matin, précise-t-on dans l’entourage de François Hollande.
Les médias turcs avaient rapporté peu avant que les journalistes français avaient été retrouvés samedi par des militaires turcs à la frontière entre les deux pays. Les quatre hommes ont été abandonnés par des hommes inconnus dans la nuit de vendredi à samedi dans le no man’s land de la frontière séparant la Turquie et la Syrie, près de la petite ville turque d’Akçakale (sud-est), selon l’agence. Dans les images diffusées sur les chaînes de télévision turques on voit les quatre journalistes, cheveux longs et barbus mais visiblement en bonne santé, en train d’entrer et de sortir du commissariat dans la nuit, sans faire de déclaration aux caméras. […] Le Figaro

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