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Le président de l’UMP considère que le gouvernement a trop recours à la loi en matière de vie de famille.

L’exécutif a-t-il trop recours à la loi ? C’est en tout cas ce que pense Jean-François Copé. Le président de l’UMP, invité du Grand Jury RTL, considère en effet que “les Français n’en peuvent plus que le gouvernement s’immisce dans leur vie intime”. En cause, les discussions autour de la loi Famille, notamment concernant le statut du beau-parent. “Je ne suis pas certain que l’on ait besoin d’une loi mais je peux être ouvert à ce que l’on en discute”, tempère le chef de l’opposition…
Jean-François Copé regrette toutefois que le gouvernement refuse d’écouter l’opposition. “A chaque fois que l’on a le malheur de s’opposer, c’est parce qu’on est dans le complot fasciste”, estime-t-il, ajoutant que l’UMP est “exaspérée de voir comment le gouvernement a décidé de prendre en main la vie intime des Français”.
La théorie du genre fait également partie des points de crispation entre la droite et la gauche au pouvoir. Alors que le gouvernement accuse l’opposition de relayer des rumeurs concernant l’enseignement de la théorie du genre à l’école, Jean-François Copé rappelle les déclarations de François Hollande alors qu’il n’était que candidat à l’élection présidentielle. “Il faudra d’une manière ou d’une autre s’occuper de la théorie du genre dans l’enseignement”, cite-t-il.
Le président de l’UMP a également apporté un livre – Tous à poil – recommandé, selon ses dires, aux enseignants par le centre de documentation pédagogique. “Il n’y a pas beaucoup de texte (…) On ne sait pas s’il faut sourire mais comme c’est nos enfants, on n’a pas envie de rigoler”. Et d’énumérer les différentes pages de l’ouvrage : “A poil le bébé, à poil la baby-sitter, à poil les voisins (…) à poil la maîtresse… C’est bien pour l’autorité des professeurs”…
S’il admet que Luc Chatel a introduit l’enseignement de la théorie du genre dans les classes de seconde, Jean-François Copé considère que “nous ne sommes pas au même niveau entre la seconde et le primaire” et que l’on peut “introduire des théories à des niveaux de débat”. Il ajoute : “Ce qui n’est pas acceptable, c’est de le banaliser et d’en faire un élément de morale”.
RTL

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