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[Mise à jour 2 février]
[extraits] [les passages gras et soulignés sont de notre fait. NDLR]
« Les Lungolo quittent le Congo en 2011, au plus fort des émeutes.(…)

Les parents et les enfants gagnent tout naturellement, la Belgique, l’ancienne puissance coloniale.

Parcours chaotique et habituel des demandeurs d’asile… La sentence de l’Etat belge tombe : ils sont déboutés de leur demande d’asile et sous le coup d’une mesure d’expulsion. Ils fuient la Belgique pour la France et arrivent à Saint Brieuc en juin 2013.
(…) RESF assigne le préfet de Côte d’Armor pour que celui-ci, sous la contrainte d’une décision de justice, se décide à les loger. (…)

Le 22 janvier 2014, huit policiers débarquent. Expulsion rondement menée, en catimini, afin de déjouer la surveillance des militants et d’éviter toute mobilisation.

Direction Bruxelles. (…) [En Belgique], ils sont relâchés …

La famille affirme ne pas vouloir rester en Belgique où elle a connu racisme et xénophobie.

Le 27 janvier, Cerif, Judith et leurs enfants sont à Paris. Le lendemain, le député Noël Mamère accueille la famille à l’Assemblée nationale :

Cerif et Judith témoignent de leur volonté de reconstruire leur vie en France.

Dans la soirée, ils rentrent à Saint Brieuc où un hébergement leur a été trouvé.

Etait-il vraiment indispensable (…) d’expulser en douce une famille qui a fait de la France son pays et a montré une telle détermination à rester ici ?

Et surtout, qu’adviendra-t-il de Cerif et des siens s’ils devaient être expulsés vers la RDC ?
RESF
——– ci dessous article du 1er février ——
Les Lungolo, une famille congolaise de quatre personnes, ont été expulsés de France la semaine dernière. Ils sont déjà revenus, en fraude, depuis lundi dernier. Plus original : ils étaient invités avant-hier à l’Assemblée nationale pour se vanter d’avoir enfreint la loi française.
Les Lungolo arrivent en Belgique en 2012, en provenance de la République démocratique du Congo. Ils déposent une demande d’asile, qui est rejetée.
Ils passent alors en France et échouent à Saint-Brieuc, où ils sont pris en mains par le RESF. Cette association favorable à l’immigration obtient en justice qu’ils soient logés aux frais des contribuables. Ils séjournent trois mois dans un hôtel de Loudéac puis huit jours à l’hôtel Au Refuge, un établissement de bonne réputation situé face à la gare de Dinan.
En application du droit européen, un arrêté préfectoral impose aux Lungolo de retourner en Belgique, d’où ils devraient être expulsés vers la RDC. Le 22 janvier à l’aube, la police vient les chercher direction Bruxelles, d’où ils sont supposés rejoindre leur pays.
Mais dès lundi dernier, les Lungolo sont de retour en France illégalement. Et le député ex-Vert Noël Mamère les invite à venir expliquer à l’Assemblée nationale comment ils ont décidé d’appliquer le droit lungolique de préférence aux lois françaises et belges.
Et depuis hier, ils sont de retour à Saint-Brieuc. Leur cinq jours d’« expulsion » ont coûté au moins 20.000 euros aux contribuables, assure le RESF lui-même – tout en se gardant de révéler le montant de la facture hôtelière.
Il semble que l’association ait décidé d’instrumentaliser le cas des quatre Congolais – de « meilleurs clients » que Leonarda Dibrani, sans doute.
Breizh-info.com – merci Diwal-da-reor

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