Fdesouche

Face au refus de 250 manifestants afghans d’être accueillis dans une salle chauffée par la ville de Mons, celle-ci a déclenché son plan d’urgence pour pouvoir leur fournir durant la nuit des couvertures et de la nourriture.

Ce matin, ils se sont réveillés et attendent toujours de pouvoir rencontre le Premier ministre, dont le porte-parole a fait savoir qu’il ne les rencontrera pas. Les manifestants n’ont pas encore pris de décision quant à la suite qu’ils donneront à leur mouvement. Les Afghans ont donc passé la nuit devant la commune, à quelques mètres du marché de Noël.


La marche des 250 Afghans s’est clôturée à Mons aujourd’hui

Au terme d’une marche de 70 kilomètres pour rejoindre Mons, les représentants des Afghans ont discuté avec le bourgmestre faisant fonction Nicolas Martin et les échevins montois Kapompolé et Sakas, ainsi qu’avec le président du CPAS Marc Barvais. Ce dernier leur a précisé que, suite à son entrevue avec la secrétaire d’Etat à l’Asile et la Migration Maggie de Block, Elio Di Rupo avait déclaré que les cas individuels allaient pouvoir être analysés rapidement. Une réponse qui n’a pas satisfait les marcheurs qui souhaitent avoir une position claire du gouvernement sur le sujet et la garantie qu’il n’y aura plus d’expulsion.

rtl.be

Fdesouche sur les réseaux sociaux