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11 septembre 2013
Demandeurs d’asile de Metz : la justice demande un relogement d’urgence
La justice vient une nouvelle fois d’enjoindre la préfecture de Moselle de reloger les demandeurs d’asile qui séjournent dans des conditions précaires avenue de Blida.


Le collectif mosellan de lutte contre la misère a déjà tiré la sonnette d’alarme : il faut faire quelque chose pour les demandeurs d’asile logés dans des conditions «indignes et largement insuffisantes tant pour les sanitaires, les douches, le suivi social et administratif» à Metz.

Le tribunal administratif de Strasbourg demande à la préfecture de Moselle de reloger ces réfugiés. D’après sa décision, six familles avec enfants doivent avoir accès à un logement décent, sur les dix dossiers totaux.
Fin juillet une décision similaire avait déjà été ordonnée, permettant le relogement de dix familles avec enfants qui vivaient dans le même camp de fortune de l’avenue de Blida. La préfecture de Moselle ne cesse de son côté de répéter qu’elle est confrontée à la saturation des capacités d’accueil, ce que conteste le collectif mosellan de lutte contre la misère.

Au total, ce sont actuellement environ 450 personnes, dont beaucoup de jeunes enfants non scolarisés, qui vivent actuellement dans des conditions extrêmement précaires sur l’ancien parking des TCRM de Metz.


France 3


09 septembre 2013
Metz: les réfugiés toujours plus nombreux
Ils étaient 150 en juin. Les demandeurs d’asile installés dans un camp, à Metz, sont aujourd’hui trois fois plus nombreux.


Pour transformer un camp en bidonville, il suffit d’entasser toujours plus de monde sans rien changer aux installations sanitaires.
C’est exactement ce qui est en train de se passer à Metz, avenue de Blida. Les premières familles arrivées suite au démantèlement du camp de Metz-Bellecroix s’étaient installées dans des tentes et disposaient de douches et de toilettes a minima pour cent cinquante personnes.

Maintenant, trois fois plus d’hommes, de femmes et d’enfants venus des pays de l’Est s’entassent sur ce parking des employés de l’usine de traitement des ordures ménagères de la ville.
Pourtant, certaines familles ont déjà été relogées plus décemment, grâce aux actions en justice engagées auprès du tribunal administratif de Strasbourg. Mais chaque semaine, selon le Collectif mosellan de lutte contre la misère, des voitures et des camions viennent déposer ici des familles d’immigrants épuisés, complètement démunies. Ils viennent du Kosovo, d’Albanie, du Monténégro et même d’Arménie pour tenter de s’offrir un avenir.
Me Chebbale, qui instruit les dossiers à Strasbourg, est venue se rendre compte des conditions de vie de ses « clients ».

Elle a été assaillie de questions, de suppliques, auxquelles elle a tenté de répondre.
D’autres dossiers sont en cours d’instruction. Les réponses devraient tomber en début de semaine prochaine. L’urgent, selon les militants, étant d’organiser la scolarisation des enfants.


(cliquer sur l’image pour l’agrandir)
Le Républicain Lorrain


A relire :
Metz. Des demandeurs d’asile mal logés attaquent l’État, le préfet condamné à reloger 5 familles
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