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[extraits] En Belgique, se faire passer pour un homosexuel est l’une des dernières trouvailles pour décrocher le statut de refugié.
Fatouma est installée à Liège. Depuis deux ans, la sénégalaise vit en Belgique :

“J’ai acheté une histoire montée de toutes pièces à un gars de la Guinée résidant à Bruxelles. Elle consistait à dire que j’étais une lesbienne et que j’étais victime de maltraitance dans mon pays d’origine”, relate Fatouma. 

Autre exemple, Mamadou :

“J’ai obtenu mes papiers en faisant des déclarations frauduleuses au CGRA. Je m’étais mis dans la peau d’un homosexuel.  Quelques mois après, j’ai obtenu mon titre de séjour.”

Concocter une baliverne pour la vendre, c’est devenue une affaire lucrative. Un arsenal de compositeurs professionnels trainent dans divers centres d’accueil pour réfugiés.
La vente d’un récit peut s’élever à 200 euros. “Beaucoup de Sénégalais qui font ce business, ils se soutiennent entre eux. Les Guinéens viennent de prendre la relève”, explique un candidat à l’asile.
RNWL – Merci ribosome

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