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Pour rétablir le dialogue avec ces jeunes, les secouristes font appel à des médiateurs et accueillent les fauteurs de troubles condamnés à des travaux d’intérêt général (TIG) ou de la réparation pénale.
L’arrivée dans une caserne d’un délinquant condamné pour avoir caillassé une ambulance peut tourner à l’orage. Mais le colonel Heyraud n’a pas hésité longtemps quand la justice lui a proposé de placer ce mineur dans ses services. « Tout le monde sait qu’il faut faire beaucoup de prévention ».
Les jets de pierre ou les violences contre les soldats du feu restent des phénomènes assez peu fréquents. « Quelques centaines de faits par an », selon Christophe Soullez, directeur de l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP).
Mais ils sont en forte augmentation : + 35 % sur la période 2007-2011. Ces agressions, comme celle qui a eu lieu il y a quelques jours à Toulouse, choquent d’autant plus que les pompiers sont très populaires en France.

La justice essaie également de favoriser ce dialogue. « Quoi qu’on en dise, les jeunes difficiles partagent les valeurs d’altruisme et de courage », explique Christophe Mouillet, directeur de la protection judiciaire de la jeunesse.

Pour lui, les violences trouvent leur source dans « un manque de communication ».
La Croix

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