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La scène se déroule le 23 septembre 2012, cité de l’Abreuvoir à Bobigny (Seine-Saint-Denis). Plusieurs inconnus dans une Mercedes se portent à la hauteur de cinq jeunes garçons qui se trouvent place de l’Europe. « Personne touche à ma meuf ! » lance alors l’un des passagers qui descend de voiture. Et les tirs en rafale d’un fusil mitrailleur kalachnikov et d’un fusil à pompe claquent dans la nuit.
Une quinzaine de balles de calibre 7,62 mm sont tirées. Les cinq jeunes s’écroulent, deux d’entre eux sont très grièvement blessés, dont Fouad*, 18 ans. Le jeune garçon a depuis perdu l’usage de ses jambes.
Les enquêteurs du service départemental de police judiciaire (SDPJ) de la Seine-Saint-Denis ont établi que ce règlement de comptes d’une violence extrême avait pour origine… une claque. « Toute cette affaire semble être partie d’une gifle infligée à une jeune femme de la cité du Chemin-Vert par un habitant de la cité de l’Abreuvoir, relate une source proche de l’affaire. L’homme a estimé avoir été insulté par la jeune femme parce qu’elle avait prétendu devant sa petite amie qu’il n’était pas fidèle. Après l’incident de la gifle, plusieurs rixes avaient opposé des jeunes des deux cités, avant que l’affaire ne débouche sur cette tentative de meurtre à coups de kalachnikov… »
La mère de Fouad* (mère de six enfants), clame sa colère : « Nous vivons dans un appartement au 5e étage d’un immeuble, sans ascenseur, précise-t-elle… »
* Le prénom a été changé
Article complet sur Le Parisien

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