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Une petite phrase sortie du livre “Racaille football club” a fait sortir de ses gonds la ministre des Sports. Elle a l’indignation facile et sélective.
Mme Valérie Fourneyron doit certainement passer son temps et ses loisirs à lire ou à relire La Princesse de Clèves, Les Fleurs du mal et quelques délicieux romans de Radiguet. C’est pourquoi il lui a fallu presque deux mois pour découvrir que dans Racaille football club figurait un propos, proprement révoltant, du patron de l’Association des clubs professionnels de football.

Ce dernier a en effet, très timidement, osé déclarer que « tacitement » les clubs essayaient de panacher – avec une petite touche de blanc – leurs équipes.

Ayant pris connaissance de cette déclaration, Mme Fourneyron, saisie par une sainte colère, s’est fendue d’un anathème valant excommunication. « Des propos scandaleux d’un autre âge » !
De quoi s’agit-il ? Le livre en question, dont on s’étonnera qu’il n’ait pas encore été brûlé en place publique, écrit – à charge – où et comment sont recrutés les footballeurs français. Révolue l’époque naïve et heureuse de la Coupe du monde en 1998 quand la France se pâmait devant les footballeurs « black-blanc-beur ». De ce symbole tricolore une couleur a disparu, les retransmissions de matchs à la télévision montrent à l’évidence laquelle…

Alors les entraîneurs et les président de clubs tentent, en catimini, d’introduire un tout petit peu de « diversité » (pas celle à laquelle on pense habituellement) dans leurs équipes.

Le faire est toléré, le dire est un crime. Voilà pourquoi Valérie Fourneyron est en colère. Cachez ces quotas que je ne saurais voir… Car ces quotas-là sont réputés racistes, xénophobes et attentoires aux Droits de l’homme.[…] Suite sur Atlantico
 

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