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Le 3 mars 2013, les policiers du commissariat de Castres sont appelés pour intervenir sur les lieux d’une altercation qui vient de faire un blessé, rue de L’Orphelinat. Sur place, ils trouvent une victime dont la joue a été perforée et la gencive touchée par la lame d’un couteau de cuisine. Interpellé à son domicile, où se sont déroulés les faits, l’auteur de l’agression fera une confidence troublante aux forces de l’ordre.

«Je visais la carotide» avouera-t-il avant d’expliquer avoir cédé à un coup de colère lui ayant fait perdre toute maîtrise de lui-même.

Il aurait alors succombé à une pulsion l’empêchant de s’arrêter. En affaire avec le prévenu, la victime s’était rendue chez lui pour y toucher les 70 euros qu’il lui devait dans le cadre d’une transaction au sujet d’un chien. Le ton était alors rapidement monté entre les deux hommes et la victime n’avait probablement dû son salut qu’à une intervention extérieure comme l’indiquera son avocate, maître Éliane Gazan.

«S’il avait été seul, mon client aurait pu perdre la vie» lancera-t-elle à la barre d’un tribunal que le prévenu avait choisi de ne pas honorer de sa présence, ni de celle d’un avocat le représentant.

Devant la gravité des faits, la procureur de la République réclamera une peine d’un an de prison. Le tribunal se contentera de 4 mois assortis d’un sursis et d’une mise à l’épreuve, et de l’interdiction de détenir une arme pendant 5 ans.

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