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Le SRPJ de Toulouse vient de mettre fin à un important trafic de cocaïne entre Toulouse, le Gers et la Guyane. Des porteurs acheminaient la drogue qu’ils avaient ingérée jusqu’à Blagnac.
Les enquêteurs de la brigade des stupéfiants du service régional de la police judiciaire de Toulouse viennent de mettre un coup d’arrêt à un trafic de cocaïne à grande échelle. Au terme de six mois d’enquête entre Toulouse, le Gers et la Guyane, cinq personnes ont été placées en détention préventive.
La PJ a été saisie au mois d’avril après l’interpellation, par les douanes, à l’aéroport de Blagnac d’un homme, en provenance de Guyane, qui transportait de la cocaïne «in corpore». Il avait en effet ingéré pas moins de 120 ovules de coke soit plus d’un kilo et cent grammes de drogue transportée dans son corps.
Basés dans le Gers
Dès lors, les enquêteurs ont remonté pas à pas la filière pour découvrir un trafic d’ampleur. Au mois d’août, un homme qui s’apprêtait à gagner l’hexagone a été intercepté en Guyane par les policiers locaux qui ont travaillé main dans la main avec la PJ toulousaine au cours de ces mois. Lui aussi, transportait des ovules de cocaïne.
À la mi-septembre, à Blagnac, un nouveau voyageur chargé «in corpore» de coke a été confondu par les policiers. Dans son estomac, il transportait entre 800 et 900 grammes du produit stupéfiant.
Dès lors, les enquêteurs ont procédé à une vague d’interpellations, essentiellement dans le Gers, où étaient domiciliés les responsables du trafic, des Guyanais venus s’installer en métropole.
Cinq personnes incarcérées
Depuis le Sud-Ouest, ils recrutaient en Guyane des «porteurs» de cocaïne pour faire remonter cette drogue «de bonne qualité», selon un enquêteur, vers Toulouse et sa région. Un trafic qui durait depuis de nombreux mois. Ils arrosaient la Ville rose et les départements proches de cette marchandise importée d’Amérique du Sud.
Au cours des perquisitions, les hommes de la PJ ont retrouvé 350 grammes supplémentaires de cocaïne et 9 000 € d’argent liquide. Six personnes, dont deux femmes, âgées de 18 ans à 26 ans, ont donc été interpellées ces derniers jours dans le Gers et à Toulouse. Une autre arrestation a eu lieu en Guyane. Tous ont été mis en examen par le juge Lazare. Cinq ont été incarcérés, les deux femmes ont été placées sous contrôle judiciaire.
La Dépêche

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