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 Les écoliers ont fait leur rentrée à La Rochefoucauld et Marivaux, à quelques rues de là. Des bambins encore choqués par cette destruction, comme a pu le constater la ministre en charge de la réussite éducative, George Pau-Langevin.

Tout le monde essaie désormais de trouver ses marques. «Dès que ma fille est arrivée à Marivaux et qu’elle a reconnu deux de ses enseignants (de Voltaire), elle a été soulagée. Elle a décompressé. Et moi aussi, » a confié, ce mardi après-midi, une maman à la ministre, en évoquant la peur que sa fille ressent depuis les violences, «dès qu’elle entend un hélicoptère».
«Nos enfants ont tous été choqués par ce qui s’est passé. Choqués aussi que leur école ait été brûlée, » confie une autre mère. Comme beaucoup de parents, les bambins ont beaucoup «pleuré». «Il n’y a pas que l’école. C’est tout le quartier qui connaît des violences. Il y a encore des carcasses de voitures brûlées dans les rues. Ce n’est pas l’avenir que nous voulons leur donner.»
« La question que posent le plus souvent les enfants, surtout les plus grands, est “Qui a fait ça?”» confie Sophie Barre, qui aurait du faire sa première rentrée en tant que directrice de l’école maternelle Voltaire et dont deux des classes sont donc provisoirement installées à Marivaux.
Une réactivité du corps enseignant et de la municipalité qu’a fortement salué la ministre, qui leur transmet toute sa «considération» pour le travail déployé en si peu de temps.
«Il ne faut pas perdre confiance dans cette idée que l’école a un rôle essentiel à jouer, notamment dans ces quartiers», a-t-elle déclaré.Libérer les esprits des enfants et des parents
Le Courrier Picard
 

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