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(…) Fouettés par des gardes noirs, détenus dans d’affreuses conditions, ces captifs misérables étaient forcés de travailler à ce qui devait être le plus ambitieux projet de construction au monde. Les hommes s’échinaient quinze heures par jour et souvent la nuit aussi. Quant aux femmes, leur sort était plus affreux encore. Enfermées au sérail et converties de force à l’islam, elles avaient le douteux honneur de satisfaire les caprices sexuels du sultan.

Le Maroc n’était pas le seul endroit en Afrique du Nord où des Blancs étaient esclaves.

Alger, Tunis et Tripoli possédaient eux aussi des marchés aux esclaves florissants, où des milliers d’hommes, femmes et enfants étaient humiliés avant d’être vendus au plus offrant.

Ces malheureux venaient de toute l’Europe — d’aussi loin que le Groenland et la Grèce, la Suède et l’Espagne. Beaucoup avaient été capturés en mer par les tristement célèbres corsaires de Barbarie. Beaucoup d’autres avaient été arrachés à leurs foyers lors d’attaques-surprises.

(…) Il y avait des descriptions poignantes relatant l’horreur des travaux forcés, et des récits terrifiants d’audiences avec le sultan du Maroc. Il y avait des évocations angoissées de l’humour macabre des marchands d’esclaves et des pétitions de «veuves d’esclaves » qui suppliaient qu’on leur accorde pitié et réconfort.

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