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Depuis le début de l’année, la Belgique a déjà retiré l’autorisation de séjour à plus de 1.000 ressortissants européens. «Normal», selon Guido de Padt, sénateur Open VLD (Open Vlaamse Liberalen en Democraten, en français : Libéraux et démocrates flamands).

En Belgique, on considère qu’un ressortissant européen devient «une charge déraisonnable» après avoir bénéficié du Revenu d’intégration sociale (RIS) trois mois de suite et pour autant qu’il ne s’est pas établi sur le territoire belge il y a plus de trois ans.
Si la liberté de circulation des personnes est la pierre angulaire de la construction européenne, celle-ci est néanmoins régie par quelques règles. Il est notamment demandé aux Européens séduits par un séjour à long terme dans notre pays de disposer d’une assurance-maladie et d’être capable de subvenir à ses propres besoins. Dès lors, ceux qui deviennent une charge sociale déraisonnable pour le pays qui les accueille, se voient notifier une interdiction de séjour.
Pour le sénateur Open VLD interviewé ce matin par la RTBF, c’est tout à fait normal. «Je crois que le gouvernement fédéral fait des efforts pour examiner plus en détail les dossiers soumis à l’administration. On trouve mieux les cas anormaux. Quand on retire le droit de séjour à un Européen, la conséquence automatique est l’expulsion. C’est tout à fait normal lorsqu’il y a séjour illégal sur notre territoire, de demander aux gens de retourner dans leur pays d’origine».
Le Soir

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