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C’est hélas l’histoire devenue presque tristement ordinaire de ces personnels hospitaliers qui tentent de ramener le calme dans des salles de soins, quand les esprits s’échauffent pour d’obscures raisons. Comme si le “patient” poli d’hier était devenu le “client” exigeant d’aujourd’hui, en quête permanente d’une offre de soins aux allures de dû.
Les personnels soigants font ce qu’ils peuvent. Ils frôlent parfois le drame, en dépit d’une évidente bonne volonté, mais ce qui s’est passé samedi à la clinique Bouchard, rue du Dr Escat, sur les hauts de Breteuil (6e) est plus grave.
Il est envion midi, lorsqu’un patient de 45 ans, hospitalisé en soins intensifs, reçoit la visite de sa famille. Il y a là ses enfants, une fille de 21 ans, un mineur de 14 ans, et une troisième personne qui ne sera pas identifiée. Les visiteurs reprochent à la clinique la qualité de la prise en charge de leur père. Quand le personnel médical leur réplique qu’ils ne respectent pas le règlement qui prévoit la présence maximale de deux personnes dans la chambre pour des raisons d’hygiène et de sécurité, la scène tourne au pire. Une femme médecin anesthésiste de 45 ans reçoit une série de coups au visage.

Elle aura le nez en sang, l’arcade sourcilière touchée et souffrira d’une légère perte de connaissance. Quand l’infirmière qui l’accompagne, âgée de 25 ans, essaie de voler à son secours, les coups continuent à pleuvoir. La victime reçoit à son tour un coup-de-poing au visage de la part de la fille de 21 ans et des coups de pied du jeune garçon de 14 ans. (…)

es deux victimes ont déposé plainte. Et les policiers de la Brigade anticriminalité (Bac) se sont rendus à la clinique Bouchard, où les deux auteurs présumés ont été interpellés. Ils ont été placés en garde à vue, mais remis en liberté hier avec une convocation à comparaître devant le tribunal en décembre…

Le mineur de 14 ans était en permission de sortie d’un centre éducatif fermé.

La Provence

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