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Le président de la N-VA Bart De Wever a présenté lundi Anvers – ville dans laquelle il se présente aux prochaines élections communales – en victime de la politique du gouvernement fédéral en matière d’asile et de migration.
Le parti nationaliste flamand a compilé ces derniers mois une série de statistiques dans un “baromètre de la migration”.
Cette initiative n’est pas sans lien avec la mercuriale controversée du procureur général d’Anvers, Yves Liégeois, a reconnu Bart De Wever.

Le haut magistrat avait établi en septembre, lors de la séance de rentrée de l’année judiciaire, un lien entre une politique migratoire jugée en échec et des menaces sur la démocratie.

La N-VA n’est pas un parti anti-étrangers ou anti-migration, aux dires de M. De Wever. Il a dressé le portrait d’une migration “passive”, c’est-à-dire selon lui une migration qui n’est pas motivée par les études ou le travail, mais plutôt par le regroupement familial et la régularisation.
Le député Theo Francken (N-VA) n’a pas manqué de souligner que des criminels reçoivent des titres de séjour en Belgique.

La N-VA a pointé du doigt les taux de population étrangère à Anvers, relevant que 36 pc des habitants de la métropole n’étaient pas nés en Belgique et que 17,4 pc n’avaient pas la nationalité belge.

M. De Wever a catégorisé les migrants anversois entre ceux présentant un “profil élevé” (travailleurs des secteurs diamantaire et pétro-chimique) et des migrants plus “passifs”, qu’Anvers attirerait davantage que la moyenne de la Flandre. La politique migratoire du fédéral est une catastrophe et Anvers en est la victime, a-t-il dit. (…)
Le Vif

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