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Lu dans la chronique de Pierre Menès dans Direct Matin.
C’était presque devenu un gros mot. Un symbole de «beaufitude», de ringardise, voire pire. Mais cet Euro a redonné ses lettres de noblesse au patriotisme Pas en regardant nos Bleus marmonner entre deux coups de dents sur leur chewing-gum quelque chose s’approchant de loin à des sillons abreuvés ou des étendards sanglants.
Non, je parle de la ferveur de Buffon, en transe les yeux fermés et la main sur le cœur. Je parle du banc portugais en larmes. Je parle de ceux qui indiquent dès leur hymne national qu’ils sont là pour défendre les couleurs de leur pays et pour tout donner. Si seulement on pouvait s’en inspirer, ça nous éviterait de vivre d’éternelles désillusions.
Direct Matin via Le Salon beige

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