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(…) Sur le fond, j’ai déjà été conduit à écrire dans ces mêmes colonnes, que la France est l’un des rares pays démocratiques, où le mot «anticommuniste» est encore considéré comme un gros mot ou une faute de gout.

Alors que Vichy reste la référence de l’horreur obligatoire, les souvenirs du goulag, les crimes de Mao, et les dictatures cubaine, birmane, nord-coréenne, vénézuélienne, chinoise, pourtant vivantes et mortifères sont autant de vaines évocations.

Bien sûr, on pourrait objecter -et on ne manque pas de le faire en ricanant- que le PCF d’aujourd’hui a peu de rapport avec le parti stalinien d’un Maurice Thorez embrassant voluptueusement Staline.

À ce compte, cependant, le Front National de 2012, même relooké incomplètement et imparfaitement par Marine, a encore moins de rapport avec le fascisme triomphant.

Après tout, on sort toujours le drapeau rouge et on chante toujours l’International, Mélenchon célèbre Castro, Chavez et les charmes d’un troisième tour dans la rue au démocratisme improbable, alors que je ne sache pas que dans le camp d’en face on arborât le svastika ni même la francisque ou que l’on entonne encore « Maréchal nous voilà ! ».
Reste l’antiracisme d’une extrême gauche, célébré non sans candeur par Patrick Cohen. Il a tout lieu, à mes yeux, d’une circonstance aggravante.
Mais qui n’est pas antiraciste ?
Si le Führer renaissait de ses cendres en 2012, je ne doute pas un seul instant qu’il se dirait, la main sur le cœur, opposé à tout racisme ou à tout antisémitisme, tout en revendiquant un antisionisme qu’il confessait déjà avec les mêmes accents misérabilistes utilisés aujourd’hui par la gauche extrême. (…)
Atlantico

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