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Le Pr Christophe Oberlin s’est défendu vendredi d’avoir posé une question “polémique” dans le cadre d’un examen de médecine, affirmant qu’il avait présenté le cas d’un bombardement de civils par Israël pour tester les connaissances en droit international des étudiants.
Le président de l’Université Paris Diderot a annoncé jeudi l’ouverture d’une enquête administrative après cette question à “caractère polémique”, posée mardi aux étudiants de la Faculté de Médecine de l’hôpital Bichat, à Paris. Le Conseil représentatif des institutions juives de France a jugé cette question “scandaleuse” car incitant à “la haine d’Israël”.

“Je ne crois pas que c’est polémique”, a déclaré M. Oberlin à l’AFP. “Si j’avais proposé une étude de cas sur le Soudan, vous pensez qu’il y aurait eu polémique ?”, a-t-il demandé.

Selon le Crif et un fac-similé transmis par le Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme, le Pr Oberlin a pris dans cet examen l’exemple de la mort de 22 membres d’une même famille dans un “bombardement classique” lors du conflit dans la bande de Gaza en 2008-2009.

“Quelle est la ou quelles sont les qualifications des crimes perpétrés (crime de guerre, crime contre l’humanité, crime de génocide) ?”, demandait-il.

M. Oberlin a indiqué que trois autres questions figuraient dans l’examen, qui sanctionne 20 heures d’enseignement optionnel pour l’obtention d’un “certificat de médecine humanitaire”, dispensé à 85 étudiants cette année. (…)
Le nouvel Observateur

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