C’est vers 3 heures hier que l’alerte a été donnée par un agent de sécurité venu sur les lieux suite au déclenchement de l’alarme. À l’arrivée des pompiers, un des deux bâtiments qui composent l’école était entièrement embrasé. Les soldats du feu sont parvenus à préserver le second. Mais les dégâts sont considérables. Quatre classes ont été entièrement détruites. L’ensemble du matériel est inutilisable.
Cet épisode réveille les vieux démons de la Bourgogne.
Un quartier dit sensible et régulièrement le théâtre d’actes de violences urbaines, dont les habitants et acteurs sont persuadés que le feu n’est pas accidentel, même si l’origine en est pour l’heure indéterminée. D’autant que l’école a déjà été victime d’incendies par le passé, heureusement sans aucune mesure avec celui survenu hier matin.
Pas plus tard que dimanche après-midi, l’établissement a été victime d’une effraction. Plusieurs individus y ont dérobé du matériel, des stylos, un vieil écran. Lundi vers 22 h 15, l’alarme s’était déclenchée une première fois. Lors de sa ronde, le vigile n’avait rien remarqué d’anormal à part de la lumière dans une salle. Il avait alors quitté les lieux.
Des éléments troublants qui scandalisent la plupart des parents d’élèves : « C’est abominable. Les gens ne réfléchissent pas à ce qu’ils font. Une école, on en a toujours besoin. C’est pour les enfants. Mon fils a mal au coeur, sa classe est entièrement détruite. Comment peut-on s’attaquer à une école ? C’est écoeurant. »
Et un père de famille de renchérir : « Quand ce ne sont pas les voitures qui brûlent, maintenant c’est l’école. C’est scandaleux. »
