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Abdelmalek Alaoui, «Managing Partner» de la société de veille stratégique Global Intelligence Partners, analyse ce que devrait être la politique de la France sous la présidence de François Hollande envers le Maghreb pour qu’elle garde sa «crédibilité». Il souhaite en particulier que les «principes de tolérance et de respect de l’autre» soient affirmés lors des élections législatives.

C’est là un message attendu de la part des Maghrébins dans leur ensemble, qui ont tous un cousin, un frère ou une tante qui vit et travaille en France, et qui nourrissent des craintes quant à la pérennité de leur séjour.
Premier partenaire économique et commercial pour le Maroc, l’Algérie et la Tunisie, l’Hexagone a un rôle important à jouer dans les domaines de la coopération politique, de l’intégration régionale, de la maîtrise des flux migratoires et l’accompagnement de la démocratisation en Afrique du Nord.
À cet égard, les premières positions que prendra François Hollande sur des sujets tels que l’Union Pour la Méditerranée (UpM) seront attendues avec un intérêt non feint par les capitales du Maghreb. Portée — parfois à bout de bras — par son prédécesseur, l’UpM est un projet emblématique de cette volonté de la France de faire de la Méditerranée ce «lac qui rapproche» et non cette «mer qui sépare».[…] En effet, un an après le «printemps arabe» et les transformations qu’il a enclenché, la question de la nature du partenariat entre la France et le Maghreb mérite d’être posée. Alors que beaucoup ont constaté lors de l‘élection présidentielle française une montée inquiétante des extrémismes et du sentiment anti-maghrébin, les législatives qui s’annoncent doivent être l’occasion d’affirmer avec force les principes de tolérance et de respect de l’autre auxquels François Hollande a dit adhérer tout au long de sa campagne. […] Le Nouvel Obs

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