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Aujourd’hui s’ouvre le procès de Mohamed Gharsalaoui, 32 ans. Il est accusé d’avoir agressé sept jeunes filles en 2009. Des jeunes femmes qui rentraient seules chez elles. Dans le hall de leurs immeubles, dans l’ascenseur, parfois dans l’escalier, elles étaient agressées par un individu. Il leur mettait la main devant la bouche, les forçait à l’embrasser, leur caressait les seins, parfois le sexe. Violent et déterminé entre le 10 mai et le 1er octobre 2009 à Toulouse.
Cet individu, « véritable prédateur sexuel » selon Me Frédéric Douchez qui défend sept victimes est-il Mohamed Gharsalaoui ? L’accusé admet des baisers, voir des caresses, rien de plus. Les enquêteurs de la brigade criminelle de la sûreté départementale ont traqué puis interpellé cet individu le 8 décembre 2010. Ils le croient plus prédateurs que simple dragueur. Trop de similitudes, dans la manière d’agir et dans le profil des victimes, de jolies brunes…
La justice appuie ses accusations sur des éléments matériels. L’ADN du suspect a été retrouvé sur trois victimes ou sur les lieux des agressions. Les policiers ont longtemps cherché à localiser un téléphone portable, volé à la première victime, en mai 2009. Cet appareil a été retrouvé dans les poches de l’accusé. « Je l’ai acheté à Arnaud-Bernard », a affirmé Mohammed Gharsalaoui.
« Cet homme nie et invente des explications qui ne résiste à aucune analyse !, s’agace Me Frédéric Douchez. Comment peut-on, par exemple, affirmer à propos de l’ADN d’une des victimes retrouvé sur son tee-shirt : cette femme est venue se frotter contre moi ! La vérité c’est que cet homme ne prend du plaisir sexuel que dans la violence. »
La dépêche
(Merci à Dalek)

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