Fdesouche

Ce n’est pas un raz-de-marée mais presque. Le Front de libération nationale, ancien parti unique a remporté 220 des 462 sièges au parlement algérien, où il formera le groupe le plus important. L’opposition dénonce des “fraudes”.
Le RND (Rassemblement national démocratique), parti du Premier ministre Ahmed Ouyahia, arrive en deuxième position avec 68 sièges, suivi de l’Alliance de l’Algérie verte (islamistes modérés), 48 sièges, a précisé le ministre. Ces deux partis nationalistes membres de l’Alliance présidentielle sortante détiennent donc la majorité absolue au sein de la nouvelle assemblée.
L’Alliance de l’Algérie Verte, coalition islamiste composée du Mouvement pour une société de paix, d’Ennahda et d’El Islah, essuie en revanche un sérieux revers avec 48 sièges seulement. L’ensemble de six des sept formations islamistes en lice, dont l’AVV, n’ont récolté que 66 sièges.
Malgré les appels au boycott, 42,9% des électeurs algériens ont participé au scrutin contre 35,67 en 2007.
Avant l’annonce des résultats vendredi, le RCD avait d’ailleurs dénoncé dans le quotidien indépendant El Watan “les bourrages des urnes, les bus de faux électeurs, le dopage du taux de participation qui s’emballe en fin de journée, c’est-à-dire au moment où il n’y a plus grand monde dans les centres de vote, les dépouillements à la sauvette.” Le parti affirmait que le taux de participation n’avait “pas dépassé les 18%.
Un constat partagé par l’Alliance de l’Algérie verte. La coalition islamiste dénonçait également des fraudes massives. “Les résultats annoncés dans certaines wilaya ne traduisent pas la réalité. Des laboratoires qui travaillent au niveau central ont manipulé les résultats dans différentes wilayas” accusait Abderrezak Mokri, membre de l’Alliance de l’Algérie verte dans El Watan.
Europe 1

Fdesouche sur les réseaux sociaux