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Décidément, Eva Joly est dotée d’une assurance à toute épreuve. Comment dire? Malgré ses 2,31 % de suffrages exprimés le 22 avril, l’ancienne candidate écolo croit déceler auprès des Français comme une envie d’elle. «Dans la rue, ils me disent: “Allez-y”», a-t-elle confié tout haut, mercredi, devant une dizaine de journalistes conviés à un déjeuner dans un restaurant parisien.
L’occasion d’exposer ses «aspirations».

En toute simplicité! Persuadée de détenir «un capital positif», voire «incontournable»,

Eva Joly explique donc tout naturellement qu’elle aspire à devenir «ministre déléguée ou, éventuellement, commissaire chargée de la réforme financière». «Tout est lié à la lutte contre la corruption», rappelle l’ancienne juge.
Devant la presse, qui lui demande si elle a obtenu des garanties de la part du PS, l’eurodéputée élude, minaude même. «C’est vrai que dans la Ve République, on ne postule pas un poste de ministre. C’est le président qui choisit. Mais, dans mon CV, j’ai beaucoup d’éléments utiles. J’ai un certain âge, mais aussi une certaine expérience. En tout cas, ça me plairait d’avoir une mission…», poursuit-elle, non sans un certain aplomb. (…)
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(…) Quant au propos de Daniel Cohn-Bendit, pour qui elle ne serait pas à sa place au gouvernement, elle y voit de «la jalousie et un peu de misogynie»!

«Dans cette campagne, j’ai appris que la camaraderie et l’amitié n’étaient pas des valeurs sûres. Oui, j’ai perdu des amis…», a-t-elle encore confié.
Le Figaro

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