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A deux jours du second tour de la présidentielle, l’affaire du Carlton de Lille fait à nouveau irruption. D’après nos informations, les trois juges d’instruction chargés de cette enquête ouverte depuis début 2011 ont demandé le 28 mars au parquet de Lille l’autorisation d’enquêter sur des faits de «viol en réunion». Ils sont aujourd’hui uniquement chargés d’enquêter pour des faits de proxénétisme, abus de biens sociaux, escroquerie et blanchiment.
Les juges visent précisément quatre protagonistes de ce dossier à tiroir : l’ex-patron du Fonds monétaire international Dominique Strauss-Kahn, mis en examen le 26 mars pour proxénétisme aggravé en bande organisée ; Jean-Christophe Lagarde, commissaire, ancien chef de la sûreté à Lille, mis en examen lui aussi et suspendu depuis l’automne ; David Roquet, chef d’une filiale d’Eiffage, et son ami Fabrice Paszkowski, l’homme qui échangeait des SMS avec DSK. Contacté hier par Libération, le parquet de Lille n’a pas donné suite. C’est à lui d’accepter ou de refuser la demande des juges d’instruction. D’après des sources proches du dossier, il ne devrait se prononcer que «la semaine prochaine, afin de ne pas perturber le scrutin présidentiel.»
Cette requête des ­magistrats Lillois s’appuie sur les dépositions de deux escort girls et concerne des faits s’étant déroulés à Washington entre le 15 et le 18 décembre 2010.
Libération

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