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Dans la petite commune de Rubelles (1901 hab en 2009), en Seine-et-Marne, dix-huit enfants étrangers (Tchétchènes, Sri-Lankais ou encore Ingouches) âgés de 3 à 12 ans ne sont pas scolarisés faute de places selon le maire-adjoint de la commune. Pourtant, selon l’inspectrice académique, il y a suffisamment de moyens pour les accueillir. Leurs familles sont «demandeuses d’asile».

A ce jour, seuls ceux qui, étant en France depuis plusieurs mois et parlent déjà bien français et ceux qui, bien que ne parlant pas français, sont de nationalité française ont pu être scolarisés.
«Depuis plusieurs mois, et même depuis la rentrée de septembre pour certains, ces enfants tournent en rond dans les chambres exiguës des hôtels de la commune, privés d’école […]», explique Yahia Kerbane, du Réseau éducation sans frontières (RESF).
Pour justifier une telle situation, Michel Dreano, maire-adjoint de Rubelles, pointe du doigt les moyens avancés par l’Etat. «Grâce aux classes CLIN (classes d’initiation pour non-francophones), nous avons pu en scolariser une bonne partie» mais «nous n’avons que huit classes pour environ 210 élèves. Nous ne pouvons accueillir ces autres enfants», affirme-t-il, indiquant qu’il «n’y a pas de local disponible à Rubelles» et que «c’est à l’Education nationale d’intégrer ces enfants».[…] France Soir
Pourtant, depuis la fin du mois de janvier un dispositif CLIN a été déployé sur l’école de Rubelles et est prêt à faire face à de nouvelles arrivées d’enfants. Mais le maire reste sourd : les enfants qui ne parlent pas français ne sont toujours pas scolarisés.
Mediapart

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