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Le quotidien El Watan fait un bilan de l’insécurité à Alger où les services de sécurité sont souvent dépassés par l’ampleur de la tâche.

Des citoyens expliquent la prolifération des agressions par l’absence et la démission de l’autorité parentale et d’une politique sécuritaire efficace dans les quartiers. La justice est aussi évoquée dans les discussions avec des citoyens ou des policiers mis en confiance.
Les agressions à main armée sont légion : tous les quartiers de la capitale, ou presque, connaissent ce phénomène. Les histoires de personnes malmenées par de jeunes agresseurs se répètent avec souvent le même procédé. Sous la menace d’une arme blanche, les délinquants forcent leur victime du jour à leur remettre tout ce qu’elle a de précieux sur elle : portable, bijoux ou argent. […] Des quartiers entiers de la capitale vivent sous la menace. Au centre-ville, à la périphérie ou dans lesnouveaux sites d’habitation de l’AADL, personne n’est épargné. A Aïn Naâdja (Gué de Constantine), ce sont des batailles rangées jusque tard dans la nuit entre des groupes venus des anciens quartiers d’El Madania, Oued Korich ou encore Bab El Oued.
«C’est la guerre civile ! Après quelques jours d’accalmie, les jeunes se retrouvent chaque soir, et bonjour les dégâts ! Les familles ne se sentent plus en sécurité. A Birkhadem, Birtouta et maintenant chez nous à Aïn Malha, les jeunes se comportent comme des caïds qui veulent délimiter leur territoire et y imposer leur loi. La petite délinquance s’est installée progressivement. La gendarmerie mais surtout la police, dont l’effectif est très réduit, n’y peut rien», se désole un ancien résidant de Aïn Melha, où les jeunes, des nouveaux relogés du site AADL se battent à l’aide de sabres, de bâtons, de sabres et de pierres. […] El Watan

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