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Les bandes ne sont pas ethniques : elles sont territoriales. Ceux qui les composent sont des gamins qui ont grandi ensemble. Là, d’ailleurs, il existe une hiérarchie : celui qui se fait piquer, on estime qu’il n’est pas bon. Dans la criminalité aussi, une échelle de la performance s’est élaborée ! Tous les flics de terrain savent ça : c’est pour cette raison que ça me fait marrer quand on traite des flics de « racistes » ! Le boulot nous montre tous les jours que la communauté de destin « criminel » s’enracine dans le contrôle d’un territoire et le temps passé ensemble, pas dans les origines nationales ou ethniques. « Black, blanc, beur », ça caractérise aussi la délinquance…

Après, on peut sans doute reconnaître qu’il y a des comportements assez récurrents en fonction des origines des uns ou des autres. Souvent les beurs révèlent un côté « grande gueule » plus prononcé, tandis que les blacks jouent plus volontiers la puissance physique (du coup, ils « ouvrent moins leur bouche » mais se montrent souvent plus violents quand ils viennent au contact) ; quant aux « petits blancs », en général, ce sont les plus crétins des délinquants qui nous arrivent dans les mains… Pourquoi ? Parce que si ces mecs-là le voulaient vraiment, ils auraient davantage le choix. Ces gars, eux, n’ont pas d’excuse : ils n’ont pas les mêmes difficultés d’insertion dans la société. […]

Atlantico

(merci à Cgrave)

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