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Addendum : Le procureur de la République a classé l’affaire de la vidéo de rap postée sur You Tube et qui contenait des paroles injurieuses pour la police et les institutions. Le jeune Carcassonnais, qui avait tenu ces propos dans une chanson interprétée lors d’un concours “rap et musiques actuelles” ne sera finalement pas poursuivi.

Les termes employés dans cette chanson constituaient sans contestation possible le délit d’injures publiques à un corps constitué, en l’occurrence la police nationale et pouvaient faire, à ce titre, l’objet d’une poursuite pénale correctionnelle” reconnaît le procureur dans un communiqué rendu public hier. Mais le jeune Carcassonnais a expliqué qu’il n’avait “pas mesuré la nature violente des propos tenus.”

l’indépendant

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Une enquête a été ouverte par la brigade de sûreté urbaine du commissariat de police de Carcassonne, sur une vidéo mise en ligne dernièrement sur le site Internet « You Tube. » 

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La vidéo présente un adolescent de 17 ans, élève au lycée Jules-Fil, en train de chanter du rap, micro en main, dans le cadre d’un concours « slam, rap et hip-hip » organisé dans son établissement, en partenariat avec l’association « 11 Bouge », et la direction du Chapeau Rouge (salle de concert de Carcassonne).

Sur le support vidéo, tourné le 2 mars, le jeune chanteur annonce clairement la couleur :

« Je sors le Uzzi » (pistolet-mitrailleur israélien), « J’ai baisé l’État », « Nique la police, nique les flics », « Je sors les balles à ailettes », « La guerre à la França », « J’assume mes conneries, mon pays c’est l’Algérie. »

Selon le procureur de la République de Carcassonne, Antoine Leroy, « l’enquête est en passe d’être close, bien que le mis en cause, inconnu des services de la police et de la justice, n’a pas encore été entendu. » […]

Le syndicat de police Alliance a fait parvenir, hier à notre rédaction, un communiqué dans lequel il s’offusque du tournage d’une telle vidéo dans un établissement scolaire du public et, surtout, de sa mise en ligne sur la toile. Morceaux choisis. « Il apparaît que lors du concours de Slam-rap-hip-hop organisé dans l’enceinte d’un lycée de Carcassonne, un jeune homme se soit livré à un véritable appel à la haine contre la France, ses institutions et à une incitation aux meurtres des policiers. Comment se fait-il que, dans une école de la République, devant des élèves et des adultes laissant à penser qu’il s’agit de personnels de l’Éducation Nationale, il soit possible de se livrer à une telle apologie de la violence, en se filmant et se mettant en scène ? Les événements de Toulouse et de Montauban nous démontrent jusqu’où peuvent aller ces appels à la haine… »

L’Indépendant

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