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Mieux vaut tard que jamais : je me réjouis donc de voir Nicolas Sarkozy, l’échéance électorale approchant, prendre enfin la mesure des risques que fait courir l’islam radical sur la cohésion nationale et la sécurité publique.

Les lecteurs réguliers de ce blog savent combien ce sujet a été abondamment traité ici, trop souvent avec le sentiment de crier dans le désert.

C’est pourquoi j’approuve les expulsions des imams étrangers fanatisés par le jdihad contre l’Occident.  (…)

Je soutiens Jeannette Bougrab, secrétaire d’Etat, quand elle appelle (Le Monde, 4 avril) à distinguer l’islam de l’islamisme et invite “les musulmans (à) sortir de leur réserve et dénoncer les dérives fondamentalistes”.

Mais que de temps perdu ! C’est le président d’alors de l’UOIF, Lhaj Thami Breze, qui dès 2003 reprenait, dans un entretien au Parisien, le mot d’ordre des Frères musulmans : “Le Coran est notre Constitution”.

Pour ces idéologues, construire une mosquée (il s’en ouvre une par semaine depuis dix ans en France)  n’est pas seulement bâtir un lieu de prière mais marquer un territoire et un pouvoir.

Or nombreux sont les maires, de droite comme de gauche, qui ne veulent pas s’interroger sur les buts politiques poursuivis par certains promoteurs de ces lieux de culte (lire : Ces maires qui courtisent l’islamisme, Editions Tatamis).

Alain Juppé est de ceux-là : quand le ministre des Affaires étrangères ne flatte pas la modération des Frères musulmans dans les pays du Maghreb, c’est le maire de Bordeaux qui louange les mérites de l’imam Tareq Oubrou, également proche de ce courant islamiste, qui assure que “la contribution de l’islam à la civilisation occidentale est immense” et qui voudrait que cela soit dit dans les nouveaux livres d’histoire (Libération, 23 mars). Puisse la pression de la présidentielle faire ouvrir grands les yeux… (…)

Le Figaro

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