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Des milliers de Tunisiens se sont rassemblés vendredi devant le Parlement. Ils ont réclamé un Etat islamique régi par la «charia» (loi coranique) dans un pays longtemps considéré comme le plus laïque du monde arabe.

Brandissant des drapeaux noirs et blancs reprenant des versets du Coran, les manifestants par milliers exigent que la «charia» devienne le fondement de la nouvelle Constitution en Tunisie.

Brandissant des drapeaux noirs et blancs reprenant des versets du Coran, les manifestants par milliers exigent que la «charia» devienne le fondement de la nouvelle Constitution en Tunisie

A l’arrière de la foule figuraient des centaines de femmes scandant «Les femmes veulent l’application de la ‘charia’».

«Le Coran notre Constitution»

«Nous rejetons toute Constitution qui n’inclut pas l’islam comme la religion d’Etat», a déclaré Sandli Anouar, qui arborait une pancarte où l’on pouvait lire «L’islam est notre religion, le Coran notre Constitution».

Certains députés islamistes veulent que la nouvelle Loi fondamentale cite la «charia» comme source principale de la législation. Les partisans de la laïcité s’y opposent et redoutent qu’en parvenant à leurs fins, les islamistes ébranlent la démocratie tunisienne balbutiante.

«Le peuple ne décide pas. La loi divine décide. Dieu interdit l’adultère, la corruption, l’alcool et pourtant il existe encore des lieux de vente d’alcool. Pourquoi ?», s’interroge Zouheir Achour, originaire du Kef. «Nous devons appliquer la ‘charia’ (…) Dieu gouverne, pas (le président Moncef Marzouki)».

La Tribune de Genève

 

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