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La Grèce entre neige et feu. Aussi bien le climat atmosphérique que politique.(…)

(…) Donc entre temps, chez nous tout peut se jouer… à la grecque. Dans un rapport récent de la police, alors présumé connu de la presse, les officiers se déclarent très inquiets car ils se disent incapables de contenir la foule, durant les émeutes à venir, soulevant même désormais le manque de volontarisme de leurs subordonnés dans leur besogne. Les hauts gradés de la police se disent persuadés que le temps des révoltes est proche.

Ils notent avec désarroi qu’il n’y a plus « en face » un mouvement organisé, syndicaliste, ou alors politiquement connu et balisé – celui de la gauche communiste par exemple. Ni même celui des indignés, comme durant l’été dernier. Donc il peut y avoir autre chose. Les policiers font également partie de la société. Ils ont des amis, des parents, alors ils sentent ce qui pourrait se passer. Ils se disent très préoccupés des éventuelles réactions brusques de ces citoyens ayant perdu tout revenu, tout repère et tout espoir, finalement en moins de deux ans.  (…)

Mon ami Sakis l’instituteur a aussitôt ironisé : « Il fallait y penser bien avant espèce de bougres, maintenant que les médecins ont tous acheté des Mercedes, les avocats des BMW et les architectes ces deux marques à fois, le pays ne produit plus rien, ils n’ont plus de clientèle et ainsi ils souffrent aussi …. qu’ils aillent crever dans leurs bagnoles …. ! »

(…) Finalement l’Europe n’a jamais été une affaire simple. Sauf pour les bancocrates.

Marianne 2

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